Myanmar: le Secrétaire général appelle l’armée et la police à respecter le droit de réunion pacifique et demande aux États Membres d’influer sur la protection des droits de l’homme
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
Le Secrétaire général est profondément préoccupé par la situation au Myanmar, y compris par le recours croissant à la force et le déploiement signalé de véhicules blindés supplémentaires dans les grandes villes. Il appelle l’armée et la police du Myanmar à veiller à ce que le droit de réunion pacifique soit pleinement respecté et que les manifestants ne soient pas soumis à des représailles. Les informations faisant état de violences, d’intimidations et de harcèlement continus de la part du personnel de sécurité sont inacceptables.
Les arrestations en cours de dirigeants politiques, de représentants gouvernementaux, d’acteurs de la société civile et de professionnels des médias sont profondément préoccupantes, tout comme les restrictions imposées aux services Internet et de communication. Ces services ne doivent pas être perturbés pour garantir le droit à la liberté d’expression, qui inclut l’accès à l’information.
Le Secrétaire général réitère son appel aux États Membres pour que, collectivement et bilatéralement, ils exercent une influence en faveur de la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales du peuple du Myanmar.
Le Secrétaire général réaffirme le soutien indéfectible des Nations Unies au peuple du Myanmar dans sa quête de la démocratie, de la paix, des droits de l’homme et de l’état de droit.
Le Secrétaire général appelle d’urgence les autorités militaires à permettre à l’Envoyée spéciale, Mme Christine Schraner Burgener, de se rendre au Myanmar dans des conditions qui conviennent à tous et d’évaluer par elle-même la situation.