Le Secrétaire général dresse un parallèle entre « le tsunami de morts et de malades » dû à la COVID-19 et les 227 000 pertes en vies humaines de la catastrophe de 2004 dans l’océan Indien
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis, célébrée aujourd'hui:
Nous vivons dans un monde dangereux à de nombreux égards, où le risque est généralisé et constitue la trame même du développement humain.
Nous sommes actuellement aux prises avec ce que certains qualifient de tsunami de morts et de malades dû à la maladie à coronavirus (COVID-19). Cette métaphore vient naturellement à l’esprit car nous demeurons marqués par le souvenir vivace de la pire catastrophe soudaine de ce siècle, le tsunami qui, en 2004, a fait plus de 227 000 morts dans l’océan Indien.
L’état de préparation à une pandémie peut emprunter beaucoup aux progrès qui ont été accomplis en matière de réduction du nombre colossal des pertes en vies humaines causées par les tsunamis. Des dispositifs d’alerte rapide sont à présent en place sur les côtes vulnérables du monde entier.
Le système des Nations Unies collabore avec ses partenaires dans le monde entier pour éduquer le public, organiser des exercices, créer des couloirs d’évacuation et faire tout ce qui est possible pour limiter au maximum les pertes en vies humaines lors du prochain tsunami. Et ce prochain tsunami ne manquera pas de survenir, tout comme la prochaine pandémie, tempête, inondation, sècheresse ou vague de chaleur.
Là où ils frappent, les tsunamis mettent à l’épreuve, comme aucun autre phénomène, la gouvernance et les institutions mises en place pour gérer les risques de catastrophe.
L’amélioration de la gouvernance des risques de catastrophe est le thème retenu cette année pour la Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis.
Nous devrions ainsi pouvoir développer notre résilience face à tous les dangers, qu’ils soient naturels ou d’origine humaine.