Le Secrétaire général nomme Mme Al-Nashif, de la Jordanie, en tant que Haute-Commissaire adjointe aux droits de l’homme
Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a annoncé, aujourd’hui, la nomination de Mme Nada Al-Nashif, de la Jordanie, en tant que Haute-Commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l’homme. Elle succède à Mme Kate Gilmore, de l’Australie, à laquelle le Secrétaire général et le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme sont très reconnaissants pour sa contribution dévouée au programme des droits de l'homme des Nations Unies au cours des quatre dernières années.
Mme Al-Nashif était depuis 2015 Sous-Directrice générale pour les sciences sociales et humaines de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) à Paris, chargée d’un dossier visant à la mobilisation des connaissances en faveur de sociétés inclusives, justes et durables. Elle apporte à ce poste près de 30 ans d’expérience du système des nations Unies à travers le monde. En tant qu’économiste et professionnelle du développement, Mme Al-Nashif a assumé des responsabilités de gestion très complexe au cours de sa carrière au sein des Nations Unies, y compris dans la conduite de processus stratégiques de transformation organisationnelle.
Avant de rejoindre l’UNESCO, Mme Al-Nashif a été Directrice générale adjointe et Directrice régionale du Bureau régional de l’Organisation internationale du Travail (OIT) pour les États arabes, basés à Beyrouth, au Liban (2007–2014). Auparavant, elle travaillait au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), où elle a débuté sa carrière au sein des Nations Unies en 1991, avec des postes notamment en Libye (1992-1995), au Liban (2000-2004), en Iraq (2003) et au Siège à New York (1995-2000, 2005-2006).
Mme Al-Nashif est bilingue anglais-arabe, avec de bonnes connaissances en français. Elle est titulaire d’un diplôme universitaire en philosophie, sciences politiques et économie obtenu en 1987 auprès de la Oxford University, au Royaume-Uni, ainsi que d’une maîtrise en politiques publiques obtenue en 1991 auprès de la John F. Kennedy School of Government, qui est l’École d’administration publique de l’Université Harvard aux États-Unis.