Le Secrétaire général a informé le Guyana et le Venezuela de ses conclusions sur le règlement de leur différend frontalier
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU:
Le Secrétaire général a informé le Président du Guyana, M. David Granger, et le Président de la République bolivarienne du Venezuela, M. Nicolas Maduro, de ses conclusions sur ce qui constitue le mode de résolution le plus approprié du différend entre les deux pays.
En vertu de l’Accord de Genève du 17 février 1966, le Guyana et le Venezuela ont renvoyé au Secrétaire général la décision concernant les moyens de régler le différend né de la contestation par le Venezuela de la sentence arbitrale de 1899 sur la frontière entre le Venezuela et ce qui est aujourd’hui le Guyana, qu’il considère comme nulle et non avenue.
Le Secrétaire général a conclu que le Processus de bons offices actuel, qui est mené depuis 1990, se poursuivra une dernière année, jusqu’à la fin de 2017, avec un mandat de médiation renforcé.
Il est également parvenu à la conclusion que si, d’ici à la fin de 2017, le Secrétaire général considère qu’aucun progrès significatif n’a été enregistré en vue de parvenir à un accord exhaustif sur la solution à trouver au différend, il désignera la Cour internationale de Justice comme nouveau moyen de règlement, à moins que les Gouvernements du Guyana et du Venezuela s’opposent conjointement à cette désignation.
Le Secrétaire général a discuté de ces conclusions avec le Secrétaire général désigné, qui les a trouvées à sa convenance.
Le Secrétaire général désigné nommera un nouveau Représentant spécial chargé de conduire en son nom le Processus de bons offices peu après sa prise de fonctions. Le dernier Représentant spécial du Secrétaire général, M. Norman Girvan de la Jamaïque, est décédé en avril 2014. Le Secrétaire général a depuis participé à des efforts intensifs et de haut niveau visant à trouver le moyen le plus favorable possible pour parvenir à une solution sur ce différend.