Le Secrétaire général appelle à promouvoir la tolérance pour plus d’harmonie dans le monde
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale de la tolérance, célébrée le 16 novembre:
La tolérance et la compréhension mutuelles, valeurs fermement ancrées dans la Charte des Nations Unies et la Déclaration universelle des droits de l’homme, sont mises à rude épreuve dans le monde entier.
Des réfugiés et des migrants continuent de se heurter à des portes closes et à des réactions hostiles. Des extrémistes violents continuent de s’en prendre à des gens uniquement à cause de leurs convictions et de leurs traditions. Jour après jour, l’intolérance se manifeste sous les traits du racisme, de la haine des Musulmans, de l’antisémitisme et d’autres formes de discrimination.
Trop de conflits armés ont une dimension sectaire; trop de différends sociaux obéissent aux lignes communautaires, et trop de personnalités politiques estiment avec cynisme que pour gagner des votes, il faut diviser la population.
La tolérance que prône l’Organisation des Nations Unies est le fondement même de son identité. Nous soutenons ceux qui encouragent la tolérance, mais lorsque celle-ci est menacée, nous ne pouvons rester les bras croisés.
L’Organisation des Nations Unies a lancé une nouvelle campagne visant à promouvoir la tolérance, le respect et la dignité dans le monde entier, qu’elle a tout simplement baptisée « Ensemble ». Elle entend ainsi répondre à la xénophobie dont tant de réfugiés et de migrants sont victimes et mettre en avant les avantages de la diversité et des migrations. Cette campagne s’inscrit également dans le cadre de l’action que nous menons plus largement en faveur de la compréhension mutuelle et de l’harmonie dans le monde.
Ne cédons pas à la provocation et ne nous laissons pas entraîner par ceux qui se nourrissent de la haine et font régner la peur dans nos sociétés. Pour relever les défis d’aujourd’hui, rejetons l’idée trompeuse que « nous » n’appartenons pas au même monde qu’« eux ». Appliquons donc l’adage « Nous, les peuples » dans notre vision du monde et de toutes les possibilités qu’il offre.