En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/18195-OBV/1672-FEM/2089

Le Secrétaire général appelle à ce que le progrès pour les filles soit un progrès pour les objectifs de developpement durable

On trouvera, ci-après, le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, publié à l’occasion de la Journée internationale de la fille, le 11 octobre:

Le thème de la Journée internationale de la fille s’inspire cette année des 17 objectifs de développement durable. Le slogan choisi pour 2016 est « Progrès pour les filles égale progrès pour les Objectifs: ce qui compte pour les filles ».

Le bien-être, les droits fondamentaux et l’autonomisation du 1,1 milliard de filles que compte notre planète sont des éléments essentiels pour mener à bien le Programme de développement durable à l’horizon 2030.  Lorsque nous avons adopté ce programme, nous avons promis aux filles une éducation et des soins de santé de qualité.

Nous nous sommes engagés à mettre fin à la discrimination et à la violence contre les files et à lutter contre des pratiques néfastes telles que les mariages d’enfants. Nous avons promis de n’oublier personne au bord de la route.

Que ce soit dans les villages, les bidonvilles ou les camps de réfugiés, ce sont trop souvent les filles qui sont laissées au bord de la route, sans alimentation digne de ce nom, sans soins de santé, sans véritable éducation et sans protection contre les violences sexuelles.

Investir dans les filles est à la fois la bonne chose à faire et une idée intelligente.  Cet investissement a un puissant effet d’entraînement dans tous les domaines du développement et ses bienfaits se répercuteront jusqu’aux générations futures.

Mais ce qui ne peut être mesuré ne peut être géré.  Si nous ne collectons pas les données dont nous avons besoin, nous ne saurons jamais si nos promesses sont tenues.

Nous devons nous assurer que nos initiatives profitent à toutes les filles: les filles en situation de grande pauvreté, les filles vivant dans zones rurales isolées, les filles handicapées, les filles issues des communautés autochtones, les filles réfugiées ou déplacées dans leur propre pays.

Nous avons impérativement besoin de disposer en temps voulu des données de qualité qui nous permettront de savoir où nous obtenons des résultats et où nous sommes à la traîne.

Travaillons tous avec énergie pour être sûrs que nous comptons toutes les filles, car toutes les filles comptent.

 

 

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.