En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/17645-CD/3618

Le Secrétaire général approuve sans réserve le Communiqué final du Sommet sur la sûreté nucléaire

La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:

Le Secrétaire général se félicite des résultats du Sommet sur la sécurité nucléaire de 2016.  Il approuve sans réserve le Communiqué adopté par les États participants ainsi que le plan d’action en appui aux Nations Unies.  Ceux-ci aideront à faire en sorte que les gains réalisés grâce à ce processus seront maintenus à l’avenir.

Le Secrétaire général a souligné un certain nombre de domaines dans lesquels plus d’attention est nécessaire pour avancer.  Il s’agit notamment de maintenir un élan politique de haut niveau, d’élaborer des recommandations concrètes sur le lien entre le terrorisme nucléaire et la cybersécurité, et, pour la communauté internationale, de combler le fossé sur le désarmement nucléaire et la non-prolifération.

Les efforts déployés par les Nations Unies pour faire face au défi mondial du terrorisme nucléaire reposent sur deux piliers.  Le premier est la résolution 1540 (2004) du Conseil de sécurité.  Les États, le secteur industriel et la société civile ont tous des rôles clefs à jouer dans la mise en œuvre de son mandat et ses dispositions pour que tous les États Membres puissent relever le défi.  Le deuxième pilier est la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire.  L’adhésion universelle à cette Convention est importante.  Tous les États qui ne l’ont pas encore fait devraient s’y joindre.  Nous devons intensifier nos efforts pour renforcer les capacités des États parties.

Les Nations Unies ont un rôle essentiel à jouer dans la réponse à toute utilisation ou menace d’utilisation par des terroristes d’armes nucléaires, chimiques, biologiques et radiologiques.  Cela comprend le renforcement du partage d’informations sur les terroristes et les combattants terroristes étrangers ainsi que l’amélioration des contrôles aux frontières et des capacités et des stratégies nationales.  Dans le cas de toute utilisation provoquant une situation d’urgence complexe qui transcende les capacités nationales et internationales, les Nations Unies sont prêtes à coordonner la réponse dans les domaines humanitaires et autres, en aidant les États Membres. 

Enfin, la communauté internationale doit appliquer des mesures plus larges de prévention dans le cadre de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies, notamment en abordant les conditions propices au terrorisme, en particulier la prévention de l’extrémisme violent, en arrêtant les flux de combattants étrangers, en bloquant le financement du terrorisme et en travaillant pour promouvoir les droits de l’homme et le développement durable.

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