En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/17629-OBV/1597-ORG/1629

Le personnel de l’ONU mérite d’être protégé dans l’accomplissement de sa mission pour le développement, la paix et les droits de l’homme, souligne le Secrétaire général

On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec les fonctionnaires détenus ou portés disparus, célébrée le 25 mars:

Le mois dernier, nous avons reçu la tragique confirmation du meurtre de notre collègue Amer al-Kaissy, en Iraq, neuf mois environ après son enlèvement.  Une fois encore, je condamne cet assassinat odieux et appelle les autorités iraquiennes à en traduire les auteurs en justice.

En cette Journée internationale de solidarité avec les fonctionnaires détenus ou portés disparus, je demande instamment l’intensification des efforts déployés pour traduire en justice tous les auteurs de ces crimes atroces et mettre fin à l’impunité.

L’année dernière, six membres du personnel des Nations Unies ont été enlevés et tenus en otage par des acteurs non étatiques avant d’être libérés.  Vingt membres du personnel civil des Nations Unies demeurent en détention.  Cinq sont détenus par des États Membres sans qu’aucune raison n’ait été donnée pour leur arrestation.

Ce silence inacceptable met en péril les individus concernés et compromet la mission des Nations Unies dans son ensemble.  Les membres du personnel, en particulier ceux qui sont déployés en situation dangereuse, méritent une pleine protection et le plein respect de leurs droits.  Certains d’entre eux, recrutés localement, s’efforcent de promouvoir le progrès dans leur propre pays. D’autres sont loin de leur foyer et de leur famille.  Tous représentent le meilleur du système des Nations Unies.

Je demande à toutes les parties de respecter les droits, privilèges et immunités du personnel des Nations Unies.  Je rappelle par ailleurs aux autorités nationales qu’il leur incombe de protéger tous les membres du personnel des Nations Unies et de prévenir les violations qu’ils pourraient subir.

Tous les États doivent en outre appuyer la Convention de 1994 sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé ainsi que le Protocole facultatif de 2005 relatif à la Convention, qui élargit la portée de la protection juridique à d’autres agents de l’aide humanitaire.

Parmi les nombreuses personnes touchées par la mort d’Al-Kaissy, l’un de ses amis, en son hommage, s’est engagé par écrit à poursuivre son travail vital.  Cette réaction touchante témoigne de la ténacité et du zèle des membres du personnel des Nations Unies, qui méritent d’être pleinement protégés alors qu’ils s’emploient à accomplir notre mission, qui est de favoriser le développement, la paix et les droits de l’homme dans le monde entier.

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