En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/17320-OBV/1547

Journée mondiale du diabète: le Secrétaire général appelle à redoubler d’efforts pour faire reculer le diabète et en atténuer les conséquences

On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée mondiale du diabète, observée le 14 novembre:

Il y a près de 350 millions de diabétiques dans le monde et ce nombre augmente rapidement, en particulier dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire.  Or, il y a beaucoup de moyens de se prémunir contre le diabète; il est également possible de vivre longtemps, et bien, avec cette maladie.

Le diabète empêche la bonne régulation du taux de glucose sanguin.  Un taux trop élevé de glucose sanguin peut endommager les nerfs, provoquer une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral, entraîner la cécité ou une insuffisance rénale et nécessiter une amputation des membres inférieurs.

Le diabète de type 2 est la forme de la maladie qui touche le plus grand nombre, en particulier les personnes en surpoids menant une vie sédentaire, ce qui signifie que les mesures à prendre pour éviter le diabète de type 2 sont les mêmes que celles qui permettent de rester en bonne santé en général.

Et ces mesures sont toutes simples.  Quiconque peut rester debout au lieu de s’assoir, marcher un peu chaque jour et mener une vie active en général devrait le faire.

Le diabète a également des conséquences financières.  Beaucoup de ceux qui souffrent des complications de cette maladie perdent leur source de revenus parce qu’ils ne peuvent plus travailler.  En outre, le traitement peut être coûteux.  L’insuline est d’un prix inabordable pour de nombreux habitants des pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire, où il y a le plus de diabétiques.  Et même dans les pays à revenu élevé, son coût a augmenté ces dernières années, au point qu’elle est hors de prix pour beaucoup.  Pour ceux dont l’organisme ne produit pas du tout d’insuline, comme ceux qui ont le diabète de type 1, l’accès à l’insuline est une question de vie ou de mort.

Chacun doit faire le nécessaire pour mener une vie saine, mais les pouvoirs publics peuvent créer un environnement favorable.  Les établissements de soins peuvent donner plus d’importance à la lutte contre le diabète.  Le secteur privé peut veiller à ce que les médicaments essentiels soient disponibles et abordables, de même qu’une large gamme de produits sains.

Un grand pas a été fait récemment avec l’adoption du Programme de développement durable à l’horizon 2030, dont l’un des objectifs est de réduire d’un tiers le taux de mortalité due à des maladies non transmissibles, y compris le diabète.

En cette Journée mondiale du diabète, prenons note des progrès accomplis tout en sachant qu’ils ne suffisent pas.  Engageons-nous à redoubler d’efforts pour faire reculer le diabète et en atténuer les conséquences.

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