En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/16993-DH/5264-OBV/1499

M. Ban veut que les problèmes des peuples autochtones soient réglés « d’une manière culturellement acceptable » dans le programme de développement pour l’après-2015

On trouvera, ci-après, le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale des peuples autochtones, célébrée le 9 août 2015:

En cette année où l’Organisation des Nations Unies célèbre son soixante-dixième anniversaire, nous pouvons faire le bilan des nombreux progrès accomplis pour l’humanité.  L’adoption, en 2007, par l’Assemblée générale, de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones compte parmi les nombreuses réussites de la collaboration fructueuse entre les peuples autochtones et les États Membres de l’ONU.

Cette année marque également un tournant historique dans le domaine du développement humain.  L’échéance fixée pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement approche, et un programme de développement pour l’après-2015 visant à promouvoir l’inclusion et la prospérité pour tous va leur succéder.  Ce programme populaire consiste en un plan d’action concret destiné à mettre fin à la pauvreté sous tous ses aspects, d’une manière irréversible et universelle, en ne laissant personne de côté.

En cette Journée internationale, nous accordons une attention toute particulière à la santé et au bien-être des peuples autochtones du monde entier.  La Déclaration reconnaît leur droit de conserver leurs pratiques médicales et d’avoir accès à tous les services sociaux et de santé afin de jouir du meilleur état possible de santé physique et mentale.  Comme l’affirme la Déclaration, nous devons tout mettre en œuvre pour les aider à réaliser leurs droits et à concrétiser leurs aspirations.

Les peuples autochtones connaissent de nombreux problèmes, pour la plupart évitables, dans les domaines de la santé et du bien-être: logements et installations sanitaires insalubres, absence de soins prénatals, violence généralisée à l’égard des femmes, prévalence élevée du diabète, consommation de drogue et d’alcool, taux élevés de suicide chez les jeunes et de mortalité infantile.  Ils doivent être réglés de toute urgence dans le cadre du programme de développement pour l’après-2015, d’une manière culturellement acceptable et répondant aux conceptions et aux aspirations de bien-être de ces peuples.

En cette Journée internationale des peuples autochtones, je demande à la communauté internationale de veiller à ce qu’ils ne soient pas oubliés.  Si nous voulons créer un avenir meilleur et plus équitable, engageons-nous à redoubler d’efforts pour améliorer la santé et le bien-être des peuples autochtones.

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