En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/16781-AFR/3143

Assassinat d’un opposant burundais: le Secrétaire général y voit « un rappel poignant » aux dirigeants de la nécessité de faire preuve de responsabilité pour résoudre la crise politique actuelle

La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par le Porte-parole de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU:

Le Secrétaire général condamne l’assassinat de M. Zedi Feruzi, chef de file d’un parti burundais de l’opposition, Union pour la paix et le développement (UPD) Zigamibanga, et de son garde du corps aujourd’hui à Bujumbura.

 Ce crime, ainsi que l’attaque abjecte à la grenade au marché central de Bujumbura le 22 mai ayant causé la mort de deux personnes et de nombreux blessés, risque d’accroître la méfiance et de déclencher d’autres violences dans le pays.  Le Secrétaire général exhorte les autorités burundaises à traduire rapidement en justice les auteurs de ces crimes.  Il présente ses plus sincères condoléances aux familles des personnes tuées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Ces actes de violence sont un rappel poignant à tous les dirigeants politiques burundais de la nécessité de faire preuve de responsabilité pour résoudre la crise politique actuelle et de placer la paix et la réconciliation nationale au-dessus des intérêts partisans.

Le Secrétaire général réitère ses appels au calme et à la retenue.  Il appelle les autorités burundaises à faire respecter les droits de l’homme de tous les Burundais, y compris la liberté de réunion, d’association et d’expression, et à prendre des mesures concrètes pour empêcher les assassinats et la violence politiques.

Le Secrétaire général encourage les parties burundaises à poursuivre le dialogue politique consultatif que son Envoyé spécial, Said Djinnit, facilite avec des représentants de l’Union africaine (UA), de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), du Marché commun de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe (COMESA), et de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Il appelle les parties au dialogue politique consultatif à ne pas être dissuadées par ceux qui, par la violence, cherchent à empêcher la mise en place d’un environnement propice à des élections pacifiques, crédibles et inclusives au Burundi.

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