Note No. 6448

Le DPI et l’UNESCO organisent une table ronde sur l’apprentissage et l’enseignement de l’héritage africain au Siège de l’ONU le 10 juillet

(Adapté de l’anglais)

Le Département de l’information (DPI) et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) organisent conjointement une table ronde intitulée « l’Histoire générale de l’Afrique: Apprendre et enseigner l’héritage africain », le vendredi 10 juillet 2015 de 10 à 12 heures dans la salle de conférence 3, au Siège de l’ONU, à New York.  La manifestation est ouverte aux enseignants, aux étudiants, aux délégations et autres personnes intéressées qui se sont enregistrés au préalable.  Elle sera également retransmise en direct sur le Web des Nations Unies.

Cette table ronde est organisée pour sensibiliser à l’importance de l’enseignement de l’histoire de l’Afrique à tous les niveaux dans le système éducatif afin de combattre les préjugés et les stéréotypes raciaux contre les personnes d’ascendance africaine et souligner l’importance de l’Afrique dans l’histoire de l’humanité.  La discussion portera sur la façon dont le projet « Histoire générale de l’Afrique » pourrait être intégrée dans les programmes nationaux et contribuer, ainsi, à la mise en œuvre du plan d’action pour la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine.

M. Maher Nasser, qui agit au nom du Département de l’information des Nations Unies, donnera le coup d’envoi de cette table ronde pour entendre un discours de la Directrice générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova.  Le Représentant permanent adjoint du Brésil auprès des Nations Unies, M. Guilherme de Aguiar Patriota, le Représentant permanent du Kenya auprès des Nations Unies, M. Macharia Kamau, et l’Observateur permanent de l’Union africaine auprès des Nations Unies, M. Téte António, s’exprimeront également à cette occasion.

« L’Afrique est le berceau de l’humanité tout entière, et une meilleure connaissance de l’histoire de l’Afrique est essentielle pour encourager la citoyenneté mondiale dans le monde d’aujourd’hui.  L’Histoire générale de l’Afrique est un projet phare de l’UNESCO, et il ne pourrait y avoir aucun héritage de plus gratifiant que celui d’enseigner cette histoire dans les écoles d’Afrique et à travers le monde », a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova.

Des experts qui travaillent sur ce projet discuteront des défis de l’utilisation pédagogique de l’Histoire générale de l’Afrique.  Le but du projet est de contribuer à la réforme de l’enseignement de l’histoire dans les pays africains et de la diaspora africaine en proposant des programmes communs en histoire qui seront utilisés dans les écoles primaires et secondaires et en développant du matériel didactique, qui comprendra des unités d’apprentissage sur l’esclavage et la traite des esclaves.  Les États membres de l’Union africaine se sont engagés à intégrer ces contenus dans leurs programmes nationaux afin de promouvoir l’héritage commun des peuples africains.

M. Ali Moussa Iye, Chef de la Section « Histoire et mémoire pour le dialogue » de l’UNESCO; M. Jean Michel Mabeko-Tali, Ph.D, professeur d’histoire, Université Howard (États-Unis); Mme Lily Mafela, Ph.D., professeure d’histoire et de l’histoire de l’éducation, Université du Botswana; et M. Mamadou Diouf, titulaire de la chaire Leitner, professeur d’études africaines et Directeur de l’Institut d’études africaines à l’Université Columbia feront des exposés au cours de cette table ronde.

« La manifestation d’aujourd’hui fait partie d’un important effort d’éducation entrepris tout au long de l’année par le DPI, dans le cadre de son Programme de commémoration des victimes de l’esclavage pour veiller à ce que les générations futures comprennent les causes, les conséquences et les leçons tirées de la traite des esclaves.  Le message qu’il faut retenir est que l’histoire de la traite transatlantique des esclaves ne doit pas être enseignée séparément de l’histoire plus large de l’Afrique », a déclaré M. Maher Nasser.

La première phase de ce projet a commencé en 1964, lorsque les États africains nouvellement indépendants souhaitaient « décoloniser » l’histoire du continent, affirmer la solidarité panafricaine et réaliser l’intégration politique et économique.  L’UNESCO a lancé l’élaboration de la Collection « Histoire générale de l’Afrique » dont huit volumes qui ont été publiés à ce jour.  Cette manifestation sera une occasion de présenter le Tome IX de la Collection, qui est en cours de préparation et couvre les développements sociaux, politiques, historiques, culturels et économiques en Afrique depuis 1990, ainsi que l’histoire de la diaspora africaine.

Le Programme de commémoration des victimes de l’esclavage a été créé par l’Assemblée générale en 2007 pour honorer la mémoire des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves et pour sensibiliser aux dangers du racisme et des préjugés aujourd’hui avec des matériaux et des activités éducatives.  L’élément central du Programme de sensibilisation est la construction du Mémorial permanent pour honorer les victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves, « L’Arche de Retour », conçu par M. Rodney Leon, architecte.

Pour l’accréditation des médias, veuillez prendre contact avec le Groupe des accréditations et de liaison avec les médias, ou Mme Lily Valtchanova, du Bureau de l’UNESCO à New York, par courriel: l.valtchanova@unesco.org ou par téléphone au (212) 963-5985, ou Mme Kimberly Mann, responsable du Programme de commémoration des victimes de l’esclavage, Section pour l’action éducative, par courriel: Mann@un.org ou par téléphone au (212) 963-6835.

 

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