En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/15728-OBV/1317-ORG/1581

Le Secrétaire général demande la libération immédiate des 56 agents des Nations Unies détenus dans le monde dont 22 en Syrie

25/3/2014
Secrétaire généralSG/SM/15728
OBV/1317
ORG/1581
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DEMANDE LA LIBÉRATION IMMÉDIATE DES 56 AGENTS DES NATIONS UNIES DÉTENUS DANS LE MONDE DONT 22 EN SYRIE


On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec les membres du personnel détenus ou portés disparus, le 25 mars:


Je suis vivement préoccupé par la détention et l’arrestation illégales d’agents des Nations Unies et des organisations humanitaires, ainsi que par le non-accès à eux.  Je demande que des mesures immédiates soient prises pour obtenir leur libération et garantir leurs droits.


La plupart de ces cas concernent des agents des Nations Unies recrutés sur le plan local, qui sont de précieux membres à part entière de l’ONU et des organisations qui lui sont apparentées, mais qui sont également les plus exposés à l’arrestation et à la détention.  J’engage vivement les États Membres qui détiennent des membres du personnel de l’ONU à permettre que l’on ait immédiatement accès à eux et que leurs droits et privilèges soient entièrement respectés.


Il est profondément décevant que près de 20 ans après son adoption, moins de la moitié de tous les États Membres aient ratifié la Convention de 1994 sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, et 28 seulement son protocole de 2005.  J’exhorte tous les pays à ratifier la Convention et son protocole sans tarder.


Le monde est devenu nettement plus dangereux pour les agents des Nations Unies et des organisations humanitaires aujourd’hui qu’il ne l’était juste quelques années auparavant.  À ce jour, 56 agents des Nations Unies demeurent en détention et quatre membres du personnel des Nations Unies et du personnel associé enlevés par des acteurs non étatiques sont toujours en captivité.  Je prie instamment toutes les parties concernées de tout faire pour obtenir leur libération immédiate.


Je suis très inquiet au sujet des braves personnes travaillant en Syrie. Selon l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), 22 membres du personnel étaient détenus ou présumés tels à la mi-mars. Trois autres étaient portés disparus.


Je suis profondément préoccupé par l’accroissement du nombre d’enlèvements contre rançon.  Je suis également consterné par l’impunité qui prévaut; la vaste majorité des cas de fonctionnaires arrêtés, détenus ou portés disparus n’ont pas donné lieu à des poursuites judiciaires.  Je réclame qu’il soit mis un terme à cette culture d’impunité et que tous les auteurs de ces crimes soient systématiquement poursuivis.


J’encourage vivement tous les États Membres à faire de leur mieux pour élucider les affaires concernant des membres du personnel, empêcher les enlèvements et les prises d’otages par des groupes armés ou des bandes criminelles opérant sur leur territoire, s’abstenir d’arrêter des agents des Nations Unies et libérer ceux qui sont détenus.


Ces personnes fort courageuses s’acquittent du travail vital confié à l’ONU et à ses organismes partenaires.  À l’occasion de cette Journée internationale, nous leur témoignons de notre solidarité en exigeant que des mesures immédiates soient adoptées pour mettre un terme aux épreuves qu’elles endurent, de sorte qu’elles puissent jouir des droits et des libertés qu’elles méritent.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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