En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/15720-DH/5174-OBV/1312

Le droit à la vérité est lié au droit à la justice, à réparation et à des garanties de non-répétition, souligne le Secrétaire général

19/3/2014
Secrétaire généralSG/SM/15720
DH/5174
OBV/1312
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LE DROIT À LA VÉRITÉ EST LIÉ AU DROIT À LA JUSTICE, À RÉPARATION ET

À DES GARANTIES DE NON-RÉPÉTITION, SOULIGNE LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL


On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignité des victimes, célébrée le 24 mars:


Le 24 mars 1980, le défenseur des droits de l’homme, Mgr Óscar Arnulfo Romero, a été assassiné.  Chaque année, la communauté internationale rend hommage à sa mémoire en commémorant la Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignité des victimes.  Par cette commémoration, nous montrons que ses assassins n’ont pas réussi à le réduire au silence et nous soulignons combien il importe de ne pas céder dans la défense des libertés fondamentales.


En ce jour, nous honorons également la mémoire de toutes les victimes des violations flagrantes des droits de l’homme et nous soutenons tous ceux qui luttent pour la promotion et la défense des droits de l’homme.


Le droit à la vérité est à la fois un droit individuel et un droit collectif.  Chaque victime a le droit de connaître la vérité et de savoir quelles sont les conséquences, pour elle-même, des violations des droits de l’homme, et faire connaître à l’ensemble de la société quelles sont les libertés fondamentales et de quelle façon ces libertés ont été violées est indispensable pour éviter une répétition des violations.


L’Organisation des Nations Unies appuie de nombreuses activités qui ont pour but de découvrir la vérité au sujet de violations flagrantes des droits de l’homme et du droit international humanitaire et de promouvoir la justice, de proposer des réparations et de recommander des réformes d’institutions non respectueuses des droits fondamentaux.  Au cours de l’année écoulée, elle a ainsi soutenu les commissions d’enquête sur la situation en République centrafricaine, en Syrie et en République populaire démocratique de Corée et la création d’une Commission Vérité et dignité en Tunisie.


Le droit à la vérité est lié au droit à la justice, à réparation et à des garanties de non-répétition.  Le Rapporteur spécial sur cette question nommé en 2012 par le Conseil des droits de l’homme a analysé certains problèmes auxquels sont confrontées les commissions de la vérité au cours des périodes de transition et formulé des recommandations pour en accroître l’efficacité.


En cette Journée internationale, je lance un appel en faveur de l’application pleine et entière de toutes les recommandations formulées par les commissions d’enquête et les commissions chargées de rechercher la vérité pour ce qui est de lutter contre les violations flagrantes des droits de l’homme et les violations graves du droit international humanitaire.  Renouvelons notre engagement à travailler en faveur des victimes, de leur famille et de l’ensemble de la société pour réaliser le droit à la vérité – et à protéger ceux qui luttent pour ce droit.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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