Communiqué de la Réunion de haut niveau du groupe d’appui pour le Liban, au Siège de l’ONU le 26 septembre 2014
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COMMUNIQUÉ DE LA RÉUNION DE HAUT NIVEAU DU GROUPE D’APPUI POUR LE LIBAN,
AU SIÈGE DE L’ONU LE 26 SEPTEMBRE 2014
(Adapté de l’anglais)
Les participants à la Réunion de haut niveau du Groupe d’appui pour le Liban, convoquée par le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, le 26 septembre, au Siège à New York, ont déclaré que les défis auxquels est confronté le Liban résultaient de la crise en Syrie et souligné la nécessité d’entreprendre des efforts concertés pour faire face à cette situation préoccupante. Ils ont exprimé leur appui au leadership du Premier Ministre, M. Tammam Salam, et à l’unité du Gouvernement face à ces défis. Ils ont condamné les attaques terroristes, les prises d’otages et les terribles assassinats par des groupes extrémistes violents, en particulier ISIL et le Front al-Nosra, qui ont eu lieu sur le territoire libanais à la suite des combats en Syrie.
Les participants ont souligné l’importance pour la stabilité et la sécurité du Liban de préserver la politique de dissociation. Un certain nombre d’entre eux ont rappelé les appels lancés par le Conseil de sécurité concernant l’engagement pris en vertu de la Déclaration de Baabda. Les participants ont reconnu le rôle crucial des Forces armées libanaises et des Forces de sécurité libanaises pour répondre aux défis complexes en matière de sécurité, y compris le terrorisme et la situation volatile à la frontière avec la Syrie. À cet égard, ils ont salué l’annonce faite par l’Arabie saoudite de verser 1 milliard de dollars pour assister le pays. Ce montant s’ajoute aux 3 milliards de dollars versés dans le cadre de l’assistance conjointe avec la France. D’autres contributions sont faites au niveau bilatéral.
Les participants ont reconnu le fardeau très lourd qui pèse sur le Liban pour assurer l’accueil de près de 1,2 million de réfugiés inscrits de Syrie, ce qui représente un taux très élevé compte tenu de la taille du pays. Ils ont appelé à accélérer l’aide aux réfugiés et encouragé le Gouvernement libanais et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) à coopérer étroitement pour assurer une gestion effective de l’accueil des réfugiés et faciliter leur retour en toute sécurité dès que possible. Ils ont aussi souhaité que cette responsabilité incombe à des pays tiers, en souhaitant que la Conférence internationale sur l’accueil des réfugiés syriens par les pays voisins, organisée par l’Allemagne à Berlin le 28 octobre prochain, mettra l’accent sur les besoins particuliers du Liban.
Concernant la situation économique, les participants ont noté que des projets avaient été approuvés par le Fonds d’affectation spéciale mis en place par la Banque mondiale et ont souligné la nécessité pour le Gouvernement libanais d’assurer la mise en œuvre de ces projets de manière prioritaire.
Pour la stabilité et la sécurité du Liban, les institutions nationales sont essentielles, ont tenu à rappeler les participants, en insistant sur la nécessité de parvenir à l’unité nationale. Ils se sont dits préoccupés par le fait que le poste de président soit vacant depuis quatre mois, en faisant remarquer que cette situation avait un impact négatif sur le Parlement et le Conseil des ministres. Conjointement avec l’assistance de la communauté internationale, les dirigeants politiques libanais doivent prendre les mesures nécessaires pour régler cette question dans l’intérêt de tous au Liban.
Outre le Premier Ministre du Liban, les participants à cette Réunion de haut niveau étaient les suivants: France, États-Unis, Fédération de Russie, Union européenne, Allemagne, Royaume-Uni, Chine, Ligue des États arabes, Groupe des Nations Unies pour le développement, Banque mondiale, HCR, ainsi que le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Liban et le Commandant de la FINUL.
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