Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 7 mai 2014
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POINT DE PRESSE QUOTIDIEN DU BUREAU DU PORTE-PAROLE DU SECRÉTAIRE
GÉNÉRAL DE L’ONU: 7 MAI 2014
(La version française du Point de presse quotidien n’est pas
un document officiel des Nations Unies)
Ci-dessous les principaux points évoqués par Mme Vannina Maestracci, Porte-parole associée du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:
Invité du Point de presse
Le Secrétaire général adjoint et Haut Représentant pour les pays les moins avancés (PMA), les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement M. Gyan Chandra Acharya, est l’invité, aujourd’hui, du Point de presse. Il parlera de la prochaine Conférence des Nations Unies sur les pays enclavés prévue en novembre 2014.
Voyage du Secrétaire général
Le Secrétaire général se trouve aujourd’hui à Rome, en Italie.
En ce moment même, il s’entretient avec le Président de l’Italie, M. Giorgio Napolitano.
Auparavant, il avait rencontré le Président du Conseil des ministres italien, M. Matteo Renzi, ainsi que le Président du Sénat, M. Pietro Grasso.
Au cours de ces rencontres, le Secrétaire général a parlé de la situation en Ukraine et il a exprimé l’espoir que l’Union européenne, les États-Unis, la Fédération de Russie et l’Ukraine pourraient bientôt s’asseoir autour d’une table pour désamorcer la situation et trouver une solution durable. Ils ont également eu un échange de vues sur les efforts visant à protéger les personnes qui, au péril de leur vie, tentent de traverser la mer Méditerranée pour trouver refuge en Italie. Le Secrétaire général a souligné qu’il était nécessaire de respecter les droits de l’homme et la dignité des réfugiés. Il a également remercié l’Italie pour sa contribution à l’ONU, en particulier en matière de maintien de la paix.
Le Secrétaire général s’est également adressé, aujourd’hui, devant le Comité de la sécurité alimentaire mondiale. Il a indiqué qu’au cours de sa visite, hier, au Soudan du Sud, il avait vu, de ses propres yeux, la situation dramatique d’un pays au bord d’une catastrophe alimentaire. Il a également indiqué qu’il voulait parler avec les membres du Comité de ce qui pourrait être fait ensemble partout où la faim menace, sans raison, les populations. « Nous ne pourrons pas éliminer l’extrême pauvreté ou parvenir à un développement durable sans une alimentation adéquate pour tous », a-t-il prévenu.
Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité a tenu, ce matin, un débat pour marquer le dixième anniversaire de la résolution 1540 (2004), qui demande aux gouvernements d’empêcher les acteurs non étatiques ou les terroristes l’acquisition, la prolifération et l’utilisation d’armes nucléaires, chimiques et biologiques.
Dans sa déclaration, le Vice-Secrétaire général a soutenu que depuis son adoption, la résolution 1540 (2004) avait permis de réaliser des progrès, tout en notant qu’il existe aussi des obstacles comme, par exemple, l’utilisation récente d’armes chimiques en Syrie.
Pour que cette résolution soit plus efficace, a-t-il ajouté, il faudrait un engagement au niveau mondial et c’est pourquoi, il est essentiel que tous les pays la mettent en œuvre.
Nigéria
La Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé a déclaré qu’elle était profondément préoccupée par le sort des plus de 200 adolescentes enlevées, le mois dernier, de leur école, dans l’État de Borno, au Nigéria.
Mme Leila Zerrougui a déclaré que les informations selon lesquelles de nouveaux enlèvements de filles se seraient produits dans le nord-est du pays sont extrêmement préoccupantes.
La Représentante spéciale et d’autres hauts fonctionnaires des Nations Unies ont demandé au Gouvernement du Nigéria de ne ménager aucun effort pour assurer le retour en toute sécurité de ces adolescentes à leurs familles.
Mme Zerrougui a indiqué que tous les enfants -indépendamment de leur sexe, de l’origine ethnique, du statut social, de la langue, de l’âge, de la nationalité ou de la religion– ont le droit à l’éducation et à vivre à l’abri de toute forme de violence.
Tchad
La Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires et Coordonnatrice des secours d’urgence, Mme Valerie Amos, a lancé un appel urgent pour appuyer le Tchad, après la visite qu’elle a achevée hier dans le pays.
Le plan d’intervention humanitaire géré actuellement par l’ONU au Tchad est financé seulement à hauteur de 5%.
Depuis le début de l’année, le Gouvernement du Tchad et la communauté humanitaire ont évacué plus de 70 000 personnes de la République centrafricaine et ont facilité le retour de plus de 28 950 migrants tchadiens dans leurs régions d’origine. Les partenaires humanitaires aident également plus de 61 000 personnes dans des sites de transit.
Le Tchad est aussi confronté à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition persistante qui affectent environ deux millions de personnes, principalement dans la partie sahélienne du pays. L’an dernier, 45 000 enfants sont morts à cause de la malnutrition dans le pays.
Qualité de l’air
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré, aujourd’hui, que la qualité de l’air se détériore dans de nombreuses villes du monde.
Selon un nouveau rapport, seulement 12% des populations urbaines vivent dans des agglomérations où la qualité de l’air est satisfaisante.
Près de la moitié de ces populations est exposée à une pollution au moins 2,5 fois plus élevée que le seuil fixé par l’OMS. Cette situation expose les citadins à un risque important de problèmes sanitaires à long terme. La base de données de l’OMS sur la qualité de l’air dans les villes couvre 1 600 villes à travers 91 pays.
Le dernier rapport sur la question note que les villes individuelles peuvent prendre des mesures pour améliorer la qualité locale de l’air et aller, ainsi, à l’encontre des tendances régionales. Il indique que la bonne qualité de l’air peut aller de pair avec le développement économique, comme le montrent certaines grandes villes d’Amérique latine qui répondent, ou du moins s’en approchent, aux normes de qualité de l’air établies par l’OMS.
Nominations par le Secrétaire général
Le Secrétaire général a nommé, aujourd’hui, trois hauts fonctionnaires.
Au PNUD, Mme Marìa Eugenia (Gina) Casar, du Mexique, est nommée Administratrice associée, avec rang de Secrétaire général adjoint. Elle remplace Mme Rebeca Grynspan, à qui le Secrétaire général exprime sa gratitude pour son leadership et son rôle de plaidoyer pour des questions comme l’inégalité, la cohésion sociale et l’autonomisation des femmes au cours de son mandat au PNUD.
Mme Jessica Faieta, de l’Équateur, remplacera M. Heraldo Muñoz, du Chili, aux fonctions d’Administratrice assistante et Directrice du Bureau régional pour l’Amérique latine et les Caraïbes, avec rang de Sous-Secrétaire général. Le Secrétaire général exprime également sa gratitude à M. Muñoz pour son dévouement et son engagement au cours de son mandat au PNUD.
Mme Grete Faremo, de la Norvège, est nommée, quant à elle, Directrice exécutive du Bureau des Nations Unies pour les services d’appui. Elle remplace ainsi M. Jan Mattsson, de la Suède, à qui le Secrétaire général exprime sa gratitude pour sa contribution et son engagement exceptionnel.
Conférence de presse demain
Demain à 12 h 30, dans la salle de presse, le Représentant permanent du Pérou auprès des Nations Unies, M. Enrique Roman-Morey, donnera une conférence de presse sur la Commission préparatoire de la Conférence d’examen en 2015 du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires.
À 13 h 15, le Représentant permanent de l’Ukraine auprès des Nations Unies donnera, à son tour, une conférence de presse sur la situation en Ukraine.
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