En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/15388-DEV/3049-OBV/1268

La réduction « spectaculaire » du nombre de pauvres ne doit pas faire oublier que 1,2 milliard de personnes vivent toujours dans une pauvreté extrême

11/10/2013
Secrétaire généralSG/SM/15388
DEV/3049
OBV/1268
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

LA RÉDUCTION « SPECTACULAIRE » DU NOMBRE DE PAUVRES NE DOIT PAS FAIRE OUBLIER

QUE 1,2 MILLIARD DE PERSONNES VIVENT TOUJOURS DANS UNE PAUVRETÉ EXTRÊME


On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, célébrée le 17 octobre:


Nous célébrons cette année la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté alors que la communauté internationale s’est fixé un double objectif: redoubler d’efforts pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement, et définir la nouvelle série d’objectifs qui guidera notre action une fois que nous aurons atteint l’échéance de 2015.  Ce programme de développement pour l’après-2015 doit avoir comme priorité principale l’élimination de la pauvreté et comme principe fondamental le développement durable.  Car finalement, la seule manière de rendre irréversible l’élimination de la pauvreté est d’engager le monde sur la voie du développement durable.


La tâche qui nous attend est considérable.  Si le niveau de la pauvreté a beaucoup baissé, les progrès ont quant à eux été inégaux.  Le fait que nous ayons réussi de manière spectaculaire à réduire de moitié la pauvreté ne doit pas occulter le fait que plus de 1,2 milliard de personnes dans le monde vivent toujours dans une pauvreté extrême.  Trop de gens, surtout des femmes et des filles, continuent de se voir refuser l’accès à des soins de santé et à des services d’assainissement adéquats, à une éducation de qualité et à un logement décent.  Trop de jeunes n’ont pas d’emploi et n’ont pas non plus les compétences qu’exige le marché.  Les inégalités grandissantes dans de nombreux pays – qu’ils soient riches ou pauvres – accentuent l’exclusion des sphères économique, sociale et politique, et nous savons bien que ce sont les plus pauvres qui subissent le plus durement les conséquences des changements climatiques et de la perte de biodiversité.  L’importance d’institutions solides et réactives n’en est que plus évidente.


Nous devons redoubler d’efforts pour écouter ceux dont on n’entend souvent pas la voix, et pour agir en leur faveur – ceux qui vivent dans la pauvreté, et parmi eux en particulier les autochtones, les personnes âgées, les handicapés, les chômeurs, les migrants et les minorités.  Nous devons les soutenir dans leur lutte pour échapper à la pauvreté et bâtir une vie meilleure pour eux-mêmes et pour leur famille.


Pour que l’avenir que nous voulons devienne réalité, nous devons entendre les appels de ceux qui sont marginalisés et y répondre.  C’est ce que l’ONU a fait tout au long de l’année écoulée, en s’engageant la première dans un débat mondial

sans précédent sur le monde que chacun veut.  Ce dialogue doit se poursuivre, et aboutir à l’inclusion active et véritable de ceux qui vivent dans la pauvreté, alors que nous cherchons le moyen de mettre fin à la pauvreté partout dans le monde.


Ensemble, nous pouvons édifier un monde durable de prospérité et de paix, de justice et d’équité – et une vie de dignité pour tous.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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