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SG/SM/15122-OBV/1232-REF/1200

Le Secrétaire général demande au monde de mieux se répartir le fardeau de la prise en charge des réfugiés dont 81% sont accueillis dans les pays en développement

20/06/2013
Secrétaire généralSG/SM/15122
OBV/1232
REF/1200
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DEMANDE AU MONDE DE MIEUX SE RÉPARTIR LE FARDEAU DE LA PRISE EN CHARGE DES RÉFUGIÉS

DONT 81% SONT ACCUEILLIS DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT


On trouvera ci-après le texte du message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, célébrée le 20 juin:


Les déplacements forcés ne cessent d’augmenter.  Il y a aujourd’hui dans le monde plus de 45 millions de réfugiés ou de déplacés, un chiffre inégalé depuis près de 20 ans.  L’année dernière, une personne a été forcée d’abandonner son foyer toutes les quatre secondes.


La guerre reste la cause principale de ce phénomène, et la crise en Syrie offre un exemple frappant de déplacement massif de population.  D’après un nouveau rapport publié par le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, plus de la moitié des réfugiés viennent de seulement cinq pays en guerre: l’Afghanistan, la Somalie, l’Iraq, la Syrie et le Soudan.  Le Mali et la République démocratique du Congo ont également été le théâtre de nouveaux exodes de grande ampleur.


Les chiffres ne suffisent pas à rendre compte de l’immensité de cette tragédie humaine.  Les conflits brisent tous les jours des milliers de familles, certains étant contraints de quitter leurs proches et d’autres s’en voyant séparés par le chaos de la guerre.  Les enfants en sont les premières victimes.  Près de la moitié des réfugiés ont moins de 18 ans, et ils sont de plus en plus nombreux à prendre seuls la fuite.


Les déplacements forcés ont également d’importantes répercussions économiques, sociales et parfois politiques pour les populations qui abritent les réfugiés.  Le fardeau de l’accueil des réfugiés est de plus en plus inégalement partagé.  Les pays pauvres hébergent en effet la grande majorité des déracinés.  Près de 81% des réfugiés du monde sont accueillis dans les pays en développement, contre 70% il y a 10 ans.


Pour offrir des solutions durables aux déplacés, la communauté internationale doit faire preuve d’une plus grande solidarité et mieux se répartir le fardeau de leur prise en charge.  En cette Journée mondiale des réfugiés, je l’exhorte à redoubler d’efforts pour prévenir et résoudre les conflits et favoriser l’instauration de la paix et de la sécurité, afin que les familles puissent se réunir et les réfugiés rentrer chez eux.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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