Le Groupe international d’appui au Liban tient sa première réunion
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LE GROUPE INTERNATIONAL D’APPUI AU LIBAN TIENT SA PREMIÈRE RÉUNION
Il aidera le pays, touché directement par
la crise syrienne, à relever les nombreux défis à sa stabilité
(Adapté de l’anglais)
La réunion inaugurale du Groupe international d’appui au Liban s’est tenue le 25 septembre au Siège des Nations Unies, à New York. Présidée par le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, la réunion a été l’occasion de rappeler que la formation du Groupe, qui intervient dans le contexte de la crise syrienne, repose sur la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité du 10 juillet (S/PRST/2013/9).
Par cette déclaration, le Conseil souligne « qu’il importe que le Liban puisse compter sur un soutien ferme et coordonné de la part de la communauté internationale pour continuer à relever les nombreux défis lancés à sa sécurité et à sa stabilité ».
Le Groupe devrait se réunir à différents niveaux en fonction des besoins.
Les participants à la réunion -dont le Président du Liban, M. Michel Slimane, les Ministres des affaires étrangères de la France, de la Fédération de Russie, des États-Unis et du Royaume-Uni, la Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères, Mme Catherine Ashton, et le Secrétaire général de la Ligue arabe, M. Nabil El Araby– se sont engagés à soutenir la souveraineté du Liban. Ils ont pris l’engagement d’aider le Liban, touché directement par la crise syrienne, à renforcer la capacité de ses Forces armées et à porter assistance aux réfugiés syriens ainsi qu’aux communautés les plus vulnérables. La communauté internationale appuiera financièrement le Gouvernement. Participaient également à la réunion, le Président de la Banque mondiale, M. Jim Yong Kim et le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, M. Antonio Guterres.
Le Groupe international d’appui, qui a salué les efforts du Président Slimane pour maintenir la souveraineté, l’unité et la stabilité du Liban, a condamné les récentes attaques terroristes contre le Liban, soulignant la nécessité que les auteurs de ces actes soient traduits en justice. « Il ne saurait y avoir de retour de l’impunité au Liban », ont dit les participants. Se félicitant du calme qui continue de prévaloir le long de la Ligne bleue, et ce dans un contexte particulièrement tendu, ils ont reconnu le rôle que joue la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), aux côtés des Forces armées, dans la prévention de la violence et la mise en œuvre de la résolution 1701 (2006). Le Groupe a encouragé le Bureau du Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Liban et la FINUL à travailler avec les Forces armées libanaises à l’application du « Dialogue stratégique ».
Les participants à la réunion ont également rendu hommage à la « générosité » du Liban qui accueille près de 800 000 réfugiés enregistrés ou en attente de l’être, en provenance de la Syrie, un chiffre qui pourrait dépasser le million d’ici à la fin de l’année, si la tendance actuelle se poursuit. Ils ont ainsi reconnu « l’énorme fardeau de l’afflux de réfugiés » porté par le Liban, et ont souligné le besoin urgent d’accroître l’aide tant aux réfugiés qu’aux communautés vulnérables affectées par la crise humanitaire, et ce par le biais d’une réponse « coordonnée ».
Ils ont dit attendre avec impatience la réunion de haut niveau du Comité exécutif du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) sur la solidarité et le partage des tâches avec les pays accueillant des réfugiés syriens, qui se tiendra à Genève le 30 septembre. Cette réunion devrait être l’occasion, pour la communauté internationale, de prendre de nouveaux engagements, entre autres, en matière d’aide financière et de renforcement des moyens de réinstallation des réfugiés.
Enfin, les participants ont salué les récentes discussions entre la Banque mondiale, le Gouvernement libanais et l’ONU, au cours desquelles a été lancée l’idée de créer un fonds d’affectation spéciale multidonateurs. Un tel mécanisme permettrait de répondre plus efficacement aux besoins de développement structurels immédiats et à long terme du Liban.
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