Conférence de presse du Président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier, l’Ambassadeur Masood Khan, du Pakistan
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CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR LE MOIS DE JANVIER,
L’AMBASSADEUR MASOOD KHAN, DU PAKISTAN
Le Président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier, l’Ambassadeur Masood Khan, du Pakistan, a dressé, cet après-midi devant la presse, un bilan de la présidence par son pays du Conseil de sécurité pendant ce mois.
M. Khan a fait état d’un mois « chargé » au cours duquel le Conseil de sécurité a conduit, le week-end dernier, une « mission importante » au Yémen, a tenu 16 séances publiques et 18 séances de consultations privées. Il a adopté, ce mois, quatre résolutions, une déclaration présidentielle et six déclarations à la presse.
« Ce ne fut pas un mois de janvier ordinaire », a-t-il déclaré, lors d’une conférence de presse au Siège de l’ONU, à New York. Auparavant, le Conseil s’était réuni en consultations privées pour examiner ses activités passées et futures, faire un tour d’horizon des grandes tendances et échanger des informations entre les 15 membres, a-t-il ajouté.
L’Ambassadeur Khan a tout d’abord rappelé que, le 21 janvier, lors d’un débat intitulé « Les opérations de maintien de la paix des Nations Unies: une approche multidimensionnelle », le Conseil s’était prononcé à l’unanimité en faveur de la résolution 2086 (2013), dont ses 15 membres étaient également les coauteurs.
Ce fut, a-t-il précisé, le premier texte sur le maintien de la paix depuis la résolution 1353 (2001)sur l’interaction entre le Conseil, le Secrétariat de l’ONU et les pays fournisseurs de contingents et de personnel de police.
Le Conseil a ensuite approuvé les résolutions 2087 (2013), 2088 (2012) et 2089 (2012) portant respectivement sur la non-prolifération et la République populaire démocratique de Corée (RPDC), le mandat du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA) et le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP).
Le 15 janvier, le Conseil a adopté une déclaration présidentielle sur les menaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme. Cette séance et celle du 21 janvier ont donné lieu à deux débats thématiques de haut niveau, a-t-il dit, en citant aussi le débat public du 23 janvier sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne.
Parmi les questions qui nécessitent une « attention urgente et continue », et qui devront être examinées de manière approfondie au mois de février, le Conseil de sécurité s’est également penché sur les situations au Mali et en Syrie.
S’agissant des récentes frappes de l’aviation israélienne contre la Syrie, M. Khan a indiqué que le Conseil suivait « de près » la situation. Il a précisé que la lettre que lui avait adressée à cet égard le Représentant permanent de la Syrie ne contenait pas une demande de réunion d’urgence.
Au Mali, l’évolution rapide de la situation exigeait une « réponse rapide », qui justifiait le déploiement de troupes françaises dans le pays, a estimé le Président sortant du Conseil de sécurité. Cette intervention devrait, selon lui, permettre au Gouvernement du Mali de sécuriser l’ensemble des villes.
« Nous devons accélérer toutes les initiatives » visant à renforcer l’efficacité des Nations Unies et des efforts internationaux, a-t-il poursuivi.
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