Représentants et experts examinent à New York les moyens d’utiliser les données géospatiales pour le développement durable
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REPRÉSENTANTS ET EXPERTS EXAMINENT À NEW YORK LES MOYENS D’UTILISER
LES DONNÉES GÉOSPATIALES POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
(Adapté de l’anglais)
NEW YORK, 15 août (Division de statistique de l’Organisation des Nations Unies) -– Le Comité d’experts des Nations Unies sur la gestion de l’information géospatiale à l’échelle mondiale (UNCE-GGIM), réuni du 13 au 15 août au Siège de l’ONU, à New York, a rassemblé plus de 200 représentants et experts mondiaux, qui ont discuté des principales tendances et des grands défis auxquels sera confronté le domaine des données géospatiales au cours des prochaines années.
Les termes « informations géospatiales » désignent des données qui font référence à un lieu par rapport à la surface de la Terre. Aujourd’hui, les outils cartographiques ont considérablement évolué; ils sont disponibles grâce à des applications sur les téléphones portables et font partie de la vie quotidienne. L’information géospatiale est plus facilement disponible et de nombreux gouvernements, des organisations non gouvernementales ou des individus les utilisent dans leur prise de décisions, pour évaluer des situations complexes, pour soutenir des analyses ou pour mettre en œuvre des politiques.
Ces différents éléments ont été rappelés au cours des trois jours de travaux du Comité d’experts de l’ONU sur la gestion de l’information géospatiale à l’échelle mondiale, qui ont également permis d’aboutir à l’adoption de plusieurs résolutions visant à promouvoir et à renforcer le rôle de ces informations dans le développement économique et social, ainsi que la nécessité de développer un savoir mondial dans le domaine de l’information géospatiale.
« La Conférence des Nations Unis sur le développement durable Rio+20, qui s’est tenue en juin au Brésil, a affirmé que l’information géospatiale jouait un rôle considérable dans le développement durable, ainsi qu’en matière d’aide humanitaire, et cela fournit un mandat clair aux futurs travaux du Comité », a souligné, au cours des débats, le Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, M. Wu Hongbo.
Celui-ci a également estimé que le consensus qui émergeait à présent au sujet des informations géospatiales constituait un moment historique et reflétait la vision du Conseil économique et social de l’ONU (ECOSOC) visant à définir un agenda pour le développement de l’information géospatiale mondiale et à promouvoir son utilisation afin de répondre aux principaux défis mondiaux.
La première session du Comité d’experts sur la gestion de l’information géospatiale s’était tenue à Séoul, en République de Corée, en octobre 2011, en vue d’améliorer la coordination et l’application de la technologie géospatiale à l’échelle mondiale.
Le Comité d’experts des Nations Unies sur la gestion de l’information géospatiale à l’échelle mondiale (UNCE-GGIM) a été créé en 2011 par le Conseil économique et social des Nations Unies. Il est notamment chargé de coordonner le dialogue international sur les infrastructures de données spatiales et de renforcer la coopération dans ce domaine. Il offre aussi un cadre pour s’assurer que tous les États puissent mettre en place ou renforcer leurs capacités nationales en matière d’information géospatiale.
Pour plus d’informations, veuillez consulter le site web du Comité d’experts des Nations Unies sur la gestion de l’information géospatiale à l’échelle mondiale, à l’adresse suivante: http://ggim.un.org/.
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