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SG/SM/14620-OBV/1157

Le Secrétaire général rappelle le nouvel objectif visant à réduire de 25% d’ici à 2025, les décès imputables au diabète et autres maladies chroniques

09/11/2012
Secrétaire généralSG/SM/14620
OBV/1157
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL RAPPELLE LE NOUVEL OBJECTIF VISANT À RÉDUIRE DE 25% D’ICI À 2025,

LES DÉCÈS IMPUTABLES AU DIABÈTE ET AUTRES MALADIES CHRONIQUES


On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée mondiale du diabète, célébrée le 14 novembre:


Le diabète est l’une des maladies non transmissibles les plus communes.  Trois cent cinquante millions de personnes dans le monde, dont 80% dans les pays en développement, vivent avec le diabète, qui se propage d’année en année du fait du vieillissement de la population et de la généralisation de modes de vie peu sains.


Faute de diagnostic et de traitement précoces, le diabète peut entraîner de graves maladies.  Chaque année, plus de trois millions de diabétiques décèdent d’une crise cardiaque, d’un accident vasculaire cérébral ou d’insuffisance rénale.  D’après l’Organisation mondiale de la Santé, les décès imputables au diabète augmenteront de deux tiers d’ici à 2030.


Le diabète est une question de développement.  Les pauvres sont de loin les plus exposés et les familles touchées, souvent, s’enfoncent davantage dans la pauvreté.  Le diabète draine également les systèmes de santé nationaux et menace d’annuler les progrès durement acquis en matière de développement dans les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire, ainsi que la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement d’ici à 2015.


Dans le monde entier, les pays cherchent à mettre leurs habitants à l’abri des facteurs qui augmentent le risque de diabète, à savoir une mauvaise alimentation, l’inactivité physique et l’alcoolisme.  De nombreux pays ont également du mal à fournir aux personnes qui en ont le plus besoin des informations essentielles sur le diabète ainsi que des traitements et des soins de base.


En septembre 2011, l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré que le diabète et d’autres maladies non transmissibles constituaient un problème de santé et de développement mondial, et s’est engagée à renforcer les dispositifs de prévention et de lutte.  À l’Assemblée mondiale de la santé, en mai 2012, les pays ont établi un nouvel objectif, qui a été bien accueilli, de réduire de 25%, d’ici à 2025, les décès prématurés imputables à des maladies chroniques.


Nous pouvons faire grandement progresser cet objectif en appelant l’attention sur la menace que représente le diabète.  L’activité physique et une alimentation saine sont des remèdes efficaces que tous les gouvernements devraient promouvoir activement.  Les soins de santé primaires doivent être renforcés pour que le diabète soit diagnostiqué et traité rapidement.  L’industrie pharmaceutique peut contribuer à la réalisation de cet objectif en mettant sur le marché des médicaments et des technologies abordables comme des appareils à bas prix permettant de vérifier la glycémie.  Quant aux entreprises, notamment celles qui tirent leurs revenus de la vente aux enfants d’aliments transformés, elles peuvent s’engager à commercialiser des produits plus sains et plus viables.


À l’occasion de la Journée mondiale du diabète, prenons l’engagement de redoubler d’efforts, ensemble, pour prévenir le diabète et améliorer la qualité de vie de toutes les personnes qui en sont atteintes, notamment les pauvres et les défavorisés.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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