« Il est de l’intérêt des communautés d’encourager les femmes à jouer un rôle de premier plan dans l’atténuation des risques liés aux catastrophes », estime Ban Ki-moon
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« IL EST DE L’INTÉRÊT DES COMMUNAUTÉS D’ENCOURAGER LES FEMMES À JOUER UN RÔLE DE PREMIER PLAN
DANS L’ATTÉNUATION DES RISQUES LIÉS AUX CATASTROPHES », ESTIME BAN KI-MOON
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale de la prévention des catastrophes, le 13 octobre:
Cette année, la célébration de la Journée internationale de la prévention des catastrophes sera l’occasion de mettre en lumière le rôle de premier plan qui revient aux femmes pour réduire les risques de catastrophe naturelle et informer de l’action engagée au niveau mondial pour y faire face.
Dans le monde entier, les femmes et les filles prennent l’initiative dans leur famille et leurs communautés pour réduire autant que faire se peut les risques.
Au Bangladesh, des femmes se sont préparées aux inondations et ont montré à leurs semblables comment fabriquer des fours en argile portatifs et surélever les maisons.
En Afrique du Sud, on a demandé à des adolescentes marginalisées de participer à la mise au point de plans pour atténuer les effets de la sécheresse et des tempêtes violentes.
Dans l’Altiplano bolivien, les femmes autochtones, qui pratiquent une agriculture traditionnelle, ont appris à tenir compte des données climatiques, ce qui a permis de réduire sensiblement les pertes de récoltes dues à la grêle, au gel et aux inondations.
Au Viet Nam, les villageois ont été sensibilisés aux mesures de prévention des catastrophes au moyen de feuilletons radiophoniques relatant des histoires vraies de femmes locales.
Au Japon, à la suite du tsunami et du séisme qui ont frappé la région de Tohoku, les femmes ont contribué de manière essentielle à la création de nouvelles sources de revenus, en particulier pour les mères célibataires.
De telles initiatives montrent bien qu’il est dans l’intérêt des communautés d’encourager les femmes à jouer un rôle de premier plan dans l’atténuation des risques liés aux catastrophes, et ce sera encore plus vrai à mesure que les changements climatiques s’intensifieront et que l’humanité devra faire face à davantage de phénomènes météorologiques extrêmes et de catastrophes, dont plus de 200 millions de personnes sont déjà victimes chaque année.
En conclusion, et pour reprendre le thème de cette Journée internationale de la prévention des catastrophes, les femmes et les filles sont bien la « force [in]visible de la résilience ».
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