En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/14353-OBV/1115-REF/1199

« Les réfugiés quittent leur pays parce qu’ils n’ont pas le choix. Nous n’avons pas le choix non plus: nous devons les aider », souligne M. Ban Ki-moon

18/06/2012
Secrétaire généralSG/SM/14353
OBV/1115
REF/1199
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« LES RÉFUGIÉS QUITTENT LEUR PAYS PARCE QU’ILS N’ONT PAS LE CHOIX.  NOUS N’AVONS PAS LE CHOIX NON PLUS:

NOUS DEVONS LES AIDER », SOULIGNE M. BAN KI-MOON


On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin:


Plus de 42 millions de personnes dans le monde ont été forcées de fuir leur domicile et leur communauté.  Rien qu’au cours de ces 18 derniers mois, plus d’un million de personnes ont fui leur pays en raison d’une série de conflits en Côte d’Ivoire, en Libye, au Mali, en Somalie, au Soudan et en Syrie.  Loin de n’être que des statistiques, ces chiffres représentent des individus et des familles dont la vie a été bouleversée, les communautés détruites, et dont l’avenir est incertain.


La Journée mondiale des réfugiés est l’occasion de se souvenir de toutes ces personnes et d’intensifier notre soutien.


Quatre réfugiés sur cinq sont dans des pays en développement et bénéficient de l’extraordinaire générosité des pays d’accueil, eux-mêmes en butte à de graves privations.  À elles deux, les Républiques islamiques du Pakistan et d’Iran abritent le plus grand nombre de réfugiés, qui s’élève à plus de deux millions et demi.  La Tunisie et le Libéria font également partie des pays qui, malgré leurs propres difficultés internes, ont ouvert leurs frontières et partagé leurs maigres ressources en eau et en terre et leurs autres ressources avec les victimes de la violence armée.


La troisième grande ville du Kenya est un camp de réfugiés qui abrite plus d’un demi-million de Somaliens, dont beaucoup s’y trouvent depuis plus de 20 ans.  Le Niger, la Mauritanie et le Burkina Faso –frappés par la famine et la sécheresse– accueillent actuellement quelque 175 000 réfugiés fuyant le conflit au Mali.  Ces pays ne peuvent être laissés seuls face à ce fardeau.


Le système des Nations Unies –et en particulier le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés– s’emploie à résoudre ces problèmes, tout en fournissant protection et assistance à 15,5 millions de personnes déplacées dans leur propre pays.  Nous mettons également l’accent sur la prévention et la réduction des cas d’apatridie.  Toutefois, l’assistance humanitaire ne suffit pas.


Il ressort du récent rapport du HCR sur les tendances mondiales que le nombre de personnes déplacées augmente plus vite que les mesures prises.  Nous devons travailler ensemble pour mobiliser la volonté et le leadership politiques afin de prévenir et d’arrêter les conflits qui jettent les réfugiés sur les routes.  Là où la sécurité est rétablie, nous devons nous attaquer aux causes profondes du conflit, de façon à permettre le retour durable des réfugiés en leur donnant accès à des moyens de subsistance et aux services et en rétablissant l’état de droit.


Malgré les contraintes budgétaires observées partout, nous ne devons pas abandonner les personnes dans le besoin.  Les réfugiés quittent leur pays parce qu’ils n’ont pas le choix.  Nous n’avons pas le choix non plus: nous devons les aider.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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