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SG/SM/14346-ENV/DEV/1287-OBV/1113

Ban Ki-moon souhaite que le « souci » de la gestion durable des terres figure en bonne place dans le document final de la Conférence Rio+20

12/06/2012
Secrétaire généralSG/SM/14346
ENV/DEV/1287
OBV/1113
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BAN KI-MOON SOUHAITE QUE LE « SOUCI » DE LA GESTION DURABLE DES TERRES FIGURE

EN BONNE PLACE DANS LE DOCUMENT FINAL DE LA CONFÉRENCE RIO+20


On trouvera ci-après le message publié par le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la désertification, célébrée le 17 juin, sur le thème « Les sols sains sont le soutien de la vie: optons pour une croissance zéro de la dégradation des terres »:


Cette année, la Journée mondiale de lutte contre la désertification tombe à la veille de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable.  L’action mondiale menée pour arrêter et inverser la dégradation des sols est cruciale pour construire l’avenir que nous voulons.  Source de sécurité alimentaire et nutritionnelle et garante de l’alimentation en eau, l’utilisation durable des terres est indispensable pour arracher des milliards de personnes à la pauvreté.  C’est une pierre angulaire du développement durable.


Les habitants des zones arides, qui couvrent plus de 40% de la surface terrestre de la planète, sont parmi les plus pauvres et les plus exposés à la faim.  Nous ne parviendrons pas à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement d’ici à 2015 si nous ne préservons pas les sols dont dépend leur subsistance.


Nous ne serons pas non plus en mesure de garantir nos ressources en eau douce, dont 70% sert déjà à l’agriculture.  D’ici à 2030, la demande d’eau devrait augmenter de 35%.  Si nous ne changeons pas notre manière d’exploiter les sols, les ressources en eau risquent de diminuer et de devenir insuffisantes, les sécheresses risquent de se multiplier et de s’intensifier.


Et d’ici à 2050, il nous faudra disposer de suffisamment de terres productives pour nourrir quelque 9 milliards de personnes alors même que la consommation par habitant sera supérieure à celle d’aujourd’hui.  On n’y parviendra pas si la destruction des sols se poursuit au rythme actuel, qui est de 75 milliards de tonnes par an.  La question de l’utilisation des sols appelle des décisions importantes et des investissements décisifs, allant des services de vulgarisation auprès des petits exploitants agricoles aux dernières technologies, pour permettre une production alimentaire de masse qui soit écologiquement viable.


Rio+20 est l’occasion de mettre en valeur les nombreux systèmes et moyens de gestion intelligente et efficace des terres qui existent déjà ou sont en gestation.  Vingt ans après avoir adopté la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, faisons en sorte que le souci de la gestion durable des terres figure en bonne place dans le document final de la conférence et, plus largement, qu’il s’inscrive au cœur de la mobilisation en faveur de la durabilité qui sera également l’héritage de Rio.  Sans terres saines, la vie sur Terre est insoutenable.

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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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