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Point de presse

Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 17 octobre 2012

17/10/2012
Communiqué de pressePoint de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

POINT DE PRESSE QUOTIDIEN DU BUREAU DU PORTE-PAROLE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU: 17 OCTOBRE 2012


(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)


Ci-dessous, les principaux points évoqués par Martin Nesirky, Porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon:


Conseil de sécurité


Le Secrétaire général a pris la parole, ce matin, lors du débat du Conseil de sécurité portant sur la paix et la justice, affirmant que « nous sommes aujourd’hui dans une ère de responsabilité ».  Il a déclaré que les dirigeants et chefs de guerre qui commettent des atrocités ne peuvent plus échanger leur pouvoir contre une amnistie puis disparaître, impunis, dans un refuge sécurisé.


Le Secrétaire général a fait état des réalisations de la Cour pénale internationale (CPI) au cours de la dernière décennie, soulignant que lorsque la Cour s’occupe d’une situation -que ce soit en raison d’une saisine du Conseil de sécurité ou d’un autre organe-, le paysage entier change.  Il a ajouté qu’il était susceptible de continuer de changer à mesure que des enquêtes sont menées et que des mandats d’arrêt sont délivrés, que des suspects sont détenus et transférés à La Haye, que les procès sont ouverts et que des verdicts et des condamnations sont prononcés.


Le Secrétaire général a affirmé que « nous avons vu l’importance d’une Cour pénale internationale qui recherche la justice dans toutes les régions ».  « Nous avons vu comment les actions et les inactions de la Cour et du Conseil de sécurité peuvent avoir un impact sur l’un ou l’autre de ces organes.  Mais le plus important, nous avons vu comment les activités de chacun peuvent aider l’autre. »  


Syrie


Le Représentant spécial conjoint de l’ONU et la Ligue des États arabes pour la Syrie, M. Lakhdar Brahimi, était, aujourd’hui, au Liban, où il a rencontré le Président, M. Michel Sleimane, le Président du Parlement, M. Nabih Berri, et le Premier Ministre, M. Nagib Mikati.


S’adressant à la presse à Beyrouth, M. Brahimi a dit qu’il avait écouté les points de vue et les préoccupations des autorités qu’il a rencontrées.  Ils ont également discuté de l’appel du Secrétaire général pour un cessez-le-feu qui serait initié par le Gouvernement, ce à quoi l’opposition aurait répondu positivement.  Il a réitéré l’appel du Secrétaire général à tous les pays qui fournissent des armes aux différentes parties de la Syrie à y mettre fin.


Interrogé sur le point de vue des pays voisins, M. Brahimi a déclaré que les pays de la région devaient se rendre compte que cette crise ne pouvait pas se dérouler indéfiniment à l’intérieur des frontières de la Syrie.  Si elle n’est pas résolue, elle dévorera tout le monde, a-t-il déclaré.


République démocratique du Congo


En République démocratique du Congo (RDC), six Casques bleus de l’ONU et un interprète ont été blessés près de la ville de Buganza, dans le Nord-Kivu, hier soir, après un échange de coups de feu avec des inconnus lors d’une patrouille dans une zone où des groupes armés sont actifs.


La Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a immédiatement envoyé du renfort à partir d’une base proche et a évacué les blessés.  Un Casque bleu a été grièvement blessé et évacué vers Goma.


Le Secrétaire général est préoccupé par le bien-être des soldats de la paix blessés.  Toute attaque contre des Casques bleus est inacceptable.  Nous condamnons fermement les auteurs de l’attaque et appelons à ce qu’ils rendent des comptes.  La MONUSCO assure activement le suivi avec les autorités locales pour enquêter sur l’incident.


Sahara occidental 


L’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross, se rendra en Afrique du Nord et en Europe, du 27 octobre au 15 novembre, en vue de poursuivre sa mission. 


Pendant ce voyage, l’accent sera mis sur les échanges avec des interlocuteurs clefs sur la manière d’accélérer les progrès vers l’objectif central énoncé dans les résolutions successives du Conseil de sécurité, en d’autres termes, une solution politique mutuellement acceptable, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.


Il doit faire un exposé de sa mission au Conseil de sécurité à la suite de son voyage.


Sahel


Une mission humanitaire de haut niveau comprenant des délégués du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a terminé, aujourd’hui, la première étape de sa visite dans la région du Sahel, en Afrique de l’Ouest.


La mission a quitté Niamey pour le Mali après la tenue de pourparlers avec le Gouvernement du Niger, les organisations humanitaires et de la société civile.  La mission a également visité des programmes d’assistance de l’aide dans certaines des zones les plus touchées par la crise humanitaire dans le pays.


La crise alimentaire et nutritionnelle au Niger a poussé plus de 5,5 millions de personnes luttant pour leur survie dans cette région.  La situation a été aggravée par les inondations qui touchent plus d’un demi-million de personnes, ainsi que par une épidémie de choléra persistante dans des régions du pays, et l’insécurité au Mali voisin.


Bénin


La Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires, Mme Valerie Amos, doit se rendre au Bénin, dès demain, pour une visite de deux jours.  De fortes inondations ont touché le nord du Bénin et d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest depuis fin août.


La visite a lieu à l’invitation du Président du Bénin, M. Boni Yayi, qui est également Président de l’Union africaine.


Haïti


La Section des droits de l’homme de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a publié son premier rapport biannuel couvrant la période de janvier à juin de cette année.


La MINUSTAH rapporte que la première moitié de l’année 2012 a vu certains efforts importants consentis par le Gouvernement d’Haïti à mettre en place ou renforcer des structures clefs pour la promotion et la protection des droits de l’homme.  Il s’agit notamment de la création du Conseil supérieur de la magistrature, la nomination de tous les membres de la Cour suprême et la création du poste de Ministre des droits de l’homme et de la pauvreté extrême.


Toutefois, le rapport ajoute également, que deux ans et demi après le séisme du 12 janvier 2010, le nombre de personnes demeurant dans les camps reste élevé.  Plusieurs d’entres elles, installées notamment sur des terres privées, sont menacées d’expulsion.  En conséquence, la MINUSTAH souligne la nécessité d’une approche fondée sur les droits du logement et la politique de développement urbain.


La Section des droits de l’homme de la Mission estime qu’une action est nécessaire pour ce qui est des violations des droits de l’homme qui auraient été commises par la Police nationale d’Haïti.


Soudan du Sud


En ce qui concerne l’attaque d’un poste de police par un soldat de l’Armée populaire de libération du Soudan (SPLA), mardi à Rumbek, la capitale de l’État des Lacs, la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) a été informée qu’une enquête conjointe de l’armée sud-soudanaise, de la police et des autorités de l’État des Lacs était en cours pour faire la lumière sur ces faits.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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