Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 18 juin 2012

POINT DE PRESSE QUOTIDIEN DU BUREAU DU PORTE-PAROLE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

DE L’ONU: 18 JUIN 2012

(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Faraq Haq, Porte-parole associé du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:

Déplacement du Secrétaire général

Le Secrétaire général de l’ONU a quitté New York ce matin pour la réunion du G-20 à Los Cabos, au Mexique.

Cet après-midi, il participera à la première session plénière sur « L’économie mondiale et le Cadre d’une croissance forte, durable et équilibrée ».  Il devrait aussi avoir des réunions bilatérales avec un certain nombre de dirigeants.

Demain, il participera à la deuxième séance plénière sur « Le renforcement de l’architecture financière internationale, le système financier et la promotion de l’inclusion financière ». 

Après le Mexique, le Secrétaire général se rendra à Rio de Janeiro pour la Conférence des Nations Unies sur le développement durable « Rio+20 » prévue du 20 au 22 juin.

Syrie

En réaction à la dernière intensification de la violence armée en Syrie, le général Robert Mood, Chef de la Mission de supervision des Nations Unies en Syrie (MISNUS), a annoncé samedi que la Mission suspend ses activités et que les Observateurs de l’ONU n’effectueront plus de patrouilles, restant dans leurs cantonnements jusqu’à nouvel ordre.

Il a dit que la mesure de suspension sera réexaminée tous les jours.  Les opérations reprendront quand la Mission verra que la situation permet aux Observateurs de mener à bien leurs activités.  Le retour à la normale reste l’objectif de la Mission.

Le général Mood a déclaré dans un communiqué, hier, que les civils sont toujours pris au piège de l’escalade de violence en Syrie.  À Homs, les tentatives d’extraire les civils de la ligne de feu, la semaine dernière, ont échoué.  Il a dit que les parties doivent reconsidérer leur position et permettre aux femmes, aux enfants, aux personnes âgées et aux blessés de quitter les zones de conflit, sans condition préalable, et assurer leur sécurité.  La Mission est prête à surveiller leur mise en liberté, une fois que la décision sera prise par les parties.

Aujourd’hui à Genève, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mme Navi Pillay, a déclaré que toutes les violations des droits de l’homme du peuple syrien commises par l’une ou l’autre partie au conflit doivent cesser.  Elle a ajouté que le Gouvernement de la Syrie doit cesser immédiatement l’utilisation d’armes lourdes et les bombardements dans des zones à forte intensité de population, et que de telles actions peuvent être considérées comme des crimes contre l’humanité voire des crimes de guerre.

Conseil de sécurité

Le Conseil de sécurité a tenu des consultations ce matin sur la Force de sécurité intérimaire des Nations Unies pour Abyei (FISNUA).  Les membres du Conseil ont entendu un exposé du Chef de la Mission, le lieutenant-général Tadesse Werede Tesfay.

Dans un rapport récent au Conseil de sécurité, le Secrétaire général déclare que la situation en matière de sécurité dans la région d’Abyei reste calme mais imprévisible, en raison des tensions liées à la présence de forces armées non autorisées dans la zone, en violation de l’Accord du 20 Juin, l’échec des parties à établir l’Administration de la zone d’Abyei, la migration massive des nomades Misseriya et le retour progressif des Ngok Dinka.  La sécurité a également été affectée par le conflit à la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud.

Refugiés

Un rapport publié aujourd’hui par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) montre que l’année 2011 a été une année record en matière de déplacements forcés à travers les frontières.  Le nombre de refugiés n’a jamais été aussi élevé depuis 2000.  En tout, 4,3 millions de personnes se sont déplacées dont 800 000 ont fui leur pays et sont devenus des refugiés.

Sur une période de 10 ans, le rapport montre plusieurs tendances inquiétantes, la première montrant que le déplacement forcé affecte un plus grand nombre de personnes dans le monde.  Ces cinq dernières années, le niveau annuel a dépassé les 42 millions de personnes.

Une autre tendance est que la personne qui devient réfugiée est susceptible de le rester pour de nombreuses années, souvent coincée dans un camp ou vivant de façon précaire dans un centre urbain.

Invité du Point de presse demain

Demain, M. Khaled Hosseini, écrivain et Envoyé de bonne volonté du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les refugiés (HCR), sera l’invité du Point de presse.

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