Le Secrétaire général appelle la communauté internationale à répondre à l’appel de la Décennie des Nations Unies pour la diversité biologique
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL APPELLE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE À RÉPONDRE À L’APPEL
DE LA DÉCENNIE DES NATIONS UNIES POUR LA DIVERSITÉ BIOLOGIQUE
On trouvera, ci-après, le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion du lancement de la Décennie des Nations Unies pour la diversité biologique, qui sera lu par M. Kiyo Akasaka, Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information à Kanazawa, au Japon, le 17 décembre 2011:
C’est avec plaisir que je salue les hauts responsables et les partenaires qui se sont rassemblés pour lancer la Décennie des Nations Unies pour la diversité biologique. Soyez remerciés du soutien que vous apportez à cette importante manifestation.
Il est primordial que tous les peuples du monde comprennent non seulement la valeur de la biodiversité, mais aussi ce qu’ils peuvent faire pour la protéger.
La biodiversité s’appauvrit dans le monde à un rythme que l’histoire de l’humanité n’avait jamais connu. De nombreux écosystèmes frôlent le seuil critique au-delà duquel ils ne pourront plus se régénérer. Les changements climatiques aggravent le phénomène.
Cette année, la famille humaine a atteint les 7 milliards de personnes, franchissant ainsi une étape aux vastes conséquences pour le bien-être collectif. Mais si l’on veut que cette famille grandissante jouisse d’un véritable développement durable, la diversité biologique et les fruits et bienfaits vitaux qu’elle dispense lui sont indispensables. C’est aux pauvres certainement que la perte de diversité nuit d’abord et nuit le plus, mais toutes les couches de la société ont à souffrir de cette disparition massive, qui est aussi un manque à gagner: quels traitements médicaux, quelles autres précieuses découvertes nous resteront à jamais inconnus parce qu’un habitat a été détruit pour toujours ou une terre polluée au-delà de toute possibilité d’exploitation?
Pendant trop longtemps, notre patrimoine naturel a été considéré comme une réserve inépuisable et non comme ce que nous savons être des ressources limitées et fragiles. Heureusement, il n’est pas trop tard pour enrayer cette progression. Les 20 objectifs d’Aichi énumérés dans le Plan stratégique pour la biodiversité (2011-2020) sont ambitieux mais réalistes. Pour les réaliser, il faudra cependant que les différents protagonistes s’engagent davantage.
Je félicite le Japon d’avoir pris l’initiative de promouvoir le Plan stratégique et la Décennie. Et je remercie tous ceux qui aident ce programme à obtenir un appui mondial, par exemple Japan Air Lines, qui parraine la manifestation et s’efforce systématiquement d’alerter l’opinion publique.
Je demande aux États qui sont parties à la Convention sur la diversité biologique et aux autres instruments sur le même sujet, je demande aussi à tout le système des Nations Unies, aux entreprises privées, aux associations, aux citoyens et consommateurs du monde entier, de répondre à l’appel de la Décennie des Nations Unies pour la diversité biologique. Tâchons ensemble de vivre en harmonie avec le milieu naturel, ménageons avec sagesse les richesses de la nature pour notre prospérité d’aujourd’hui et pour l’avenir que nous voulons nous donner.
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