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SG/SM/13864-OBV/1037

Journée internationale de la réduction des risques de catastrophe: le Secrétaire général insiste sur le rôle des jeunes

10/10/2011
Secrétaire généralSG/SM/13864
OBV/1037
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA RÉDUCTION DES RISQUES DE CATASTROPHE: LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL INSISTE SUR LE RÔLE DES JEUNES


On trouvera, ci-après, le message du Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, prononcé à l’occasion de Journée internationale de la réduction des risques de catastrophe, célébrée le 13 octobre:


Chaque fois qu’une catastrophe survient, c’est la nature qu’on accuse.  On oublie trop souvent que, par ses activités mêmes, l’homme accroît les risques et transforme un danger virtuel en catastrophe réelle.


Notre vulnérabilité aux catastrophes s’accroît plus vite que notre capacité de résistance.  Nous avons vu se succéder dans l’année inondations, tremblements de terre, lames de fond et sécheresses.


L’urgence se fait encore plus pressante si l’on songe à la sûreté nucléaire et aux multiples périls de la technologie.


Le fait encourageant est que certains pays ont prouvé qu’il était possible de réduire les effets des inondations et des cyclones.  Il est payant d’investir dans les systèmes d’alerte rapide, entre autres dispositifs.


Le poids que les catastrophes technologiques font peser sur les économies ne cesse de s’alourdir.  Mais c’est aller à contre-courant que de vouloir convaincre d’investir dans la réduction des risques, alors qu’il serait si avantageux de dépenser intelligemment au lieu de dépenser beaucoup.


Cette année, la Journée internationale de la réduction des risques de catastrophe fait une place au rôle décisif qu’enfants et jeunes gens ont à jouer.


Au Népal et ailleurs, on enseigne aux écoliers les premiers principes de la sécurité à la maison et dans les bâtiments.


À Cuba, les enfants concourent à la réduction des risques et à l’adaptation aux changements climatiques et cette initiative est reprise ailleurs dans le monde.


Plus de 600 jeunes garçons et filles d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine viennent de rédiger la Charte des enfants pour la réduction des risques de catastrophe.


La leçon est facile à tirer: nous devons tous, tous les jours, nous préoccuper de l’éventualité d’une catastrophe.


Investissons aujourd’hui pour que demain soit plus sûr.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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