Ban Ki-moon dénonce le sous-financement de la lutte antimines « élément, crucial » de l’effort pour construire un monde plus sûr et plus prospère
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BAN KI-MOON DÉNONCE LE SOUS-FINANCEMENT DE LA LUTTE ANTIMINES « ÉLÉMENT, CRUCIAL » DE L’EFFORT POUR CONSTRUIRE UN MONDE PLUS SÛR ET PLUS PROSPÈRE
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines et l’assistance à la lutte antimines, le 4 avril:
La Journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines et l’assistance à la lutte antimines nous rappelle opportunément qu’en débarrassant la terre des restes explosifs de guerre, nous sauvons des vies et nous préservons des moyens de subsistance.
Le déminage permet d’empêcher que des armes d’emploi aveugle, bien après la fin des conflits, ne tuent et ne détruisent, tout en créant des emplois, en transformant des zones dangereuses en terres productives et en plaçant les sociétés sur la voie d’une sécurité durable.
L’an dernier, des centaines de milliers de personnes ont bénéficié d’une formation à la lutte antimines, dispensée par l’ONU, qui a mis des personnes, des familles et des collectivités à l’abri de la tragédie. Rien qu’en Afghanistan, 14 400 personnes ont travaillé dans le secteur de la lutte antimines, aidant ainsi à détruire plus d’un million de restes explosifs de guerre.
Les organismes de développement des Nations Unies s’évertuent à rapprocher la lutte antimines des plans de développement plus vastes pour promouvoir la production agricole, renforcer les infrastructures, améliorer l’approvisionnement en eau et offrir des services d’éducation et de santé de meilleure qualité – autant de facteurs essentiels si l’on veut atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement.
En dépit de ses nombreux succès bien établis, la lutte antimines ne bénéficie toujours pas d’un financement suffisant. Les ressources garanties pour le portefeuille de projets de 2011 ne représentent qu’un quart environ des ressources nécessaires, soit un déficit de 367 millions de dollars.
Une telle somme, certes considérable, est néanmoins largement contrebalancée par les profits que l’on retire de l’élimination des dangers dus aux explosifs, de la sensibilisation de l’opinion au danger des mines, de l’assistance aux survivants et de l’aide aux populations locales.
Je remercie tous ceux qui ont contribué aux opérations internationales de déminage et je félicite les 156 États qui sont parties au Traité d’interdiction des mines, les 55 États qui ont ratifié la Convention sur les armes à sous-munitions et les 99 États qui ont ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées.
En cette Journée internationale, j’appelle à une adhésion universelle à ces traités phares, à un soutien accru à la sensibilisation au problème des mines et à la lutte antimines, et à une plus grande solidarité mondiale en faveur de cet élément, crucial de l’effort que nous menons pour construire un monde plus sûr et plus prospère pour tous.
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