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SG/SM/13478

Accident nucléaire de Fukushima: après la tenue ce matin d’une réunion de haut niveau, Ban Ki-moon appelle les États à renforcer le régime de sûreté nucléaire

25/03/2011
Secrétaire généralSG/SM/13478
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

ACCIDENT NUCLÉAIRE DE FUKUSHIMA: APRÈS LA TENUE CE MATIN D’UNE RÉUNION DE HAUT NIVEAU,

BAN KI-MOON APPELLE LES ÉTATS À RENFORCER LE RÉGIME DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE


On trouvera ci-après le texte de la déclaration du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, sur l’intervention internationale pour gérer la situation des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi:


J’ai convoqué ce matin une réunion de haut niveau pour faire le point sur l’intervention internationale lancée pour faire face aux derniers évènements concernant les réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.


Ont notamment participé à cette réunion Yukiya Amano, Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Helen Clark, Administratrice du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Tibor Toth, Secrétaire exécutif de la Commission préparatoire de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (CTBTO), et Michel Jarraud, Secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM).  Étaient aussi présents des hauts représentants de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), du Programme alimentaire mondial (PAM), du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), et de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes naturelles (ISDR).


L’étroite collaboration entre les organisations internationales impliquées dans les efforts de soutien et de secours a joué un rôle important dans le renforcement des capacités du Gouvernement du Japon et dans la communication d’informations vitales pour le public.


Les organisations internationales responsables de la coordination des actions menées par les gouvernements et par d’autres organisations ont pris des mesures exceptionnelles pour assurer le partage et les échanges d’informations.  Le cadre institutionnel agréé qui existe actuellement, notamment le Plan commun de gestion d’urgence des radiations, dont l’AIEA est l’organe principal de coordination, doit être réévalué et renforcé.


J’encourage également les États à tirer les leçons apprises et à adopter des mesures adaptées dans une perspective innovante, afin de renforcer le régime de sécurité nucléaire et de faire en sorte que les critères les plus élevés soient pris en compte pour préserver la santé, les réserves alimentaires et l’environnement, ainsi que pour réexaminer le cadre de prévention des catastrophes naturelles.


La situation au Japon a néanmoins incité certains à demander la réévaluation du cadre international d’intervention d’urgence et du régime de sûreté nucléaire.  Je soutiens ces appels.  Même si les États continuent à être les premiers responsables du maintien de la sécurité de leurs installations nucléaires, l’AIEA a un rôle central à jouer dans l’élaboration future et l’application universelle des critères de sûreté les plus élevés.  La cinquième Réunion d’examen des États parties à la Convention sur la sûreté nucléaire, qui se tiendra au début du mois d’avril, sera sans doute l’occasion d’une discussion utile à cet égard.  J’attends aussi avec intérêt la Réunion de haut niveau sur la sûreté et l’utilisation innovante de l’énergie nucléaire qui se tiendra à Kiev, le 19 avril.


Au nom de toutes les organisations internationales engagées dans la gestion de cette situation, je voudrais assurer à nouveau au peuple et au Gouvernement du Japon que nous sommes à leurs côtés, alors qu’ils tentent de surmonter cette catastrophe et de se remettre du tremblement de terre et du tsunami dévastateurs subis par leur pays.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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