SG/SM/13466-OBV/970

La Journée internationale de la tuberculose placée sous le signe de l’optimisme même s’il faut rester vigilant

22/03/2011
Secrétaire généralSG/SM/13466
OBV/970
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LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA TUBERCULOSE PLACÉE SOUS LE SIGNE DE L’OPTIMISME MÊME S’IL FAUT RESTER VIGILANT


On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale de la tuberculose, célébrée le 24 mars:


Cette année, la Journée internationale de la tuberculose est placée sous le signe de l’optimisme.  La mise au point d’un nouvel outil de diagnostic rapide et sensible promet en effet des progrès plus rapides dans la lutte contre cette maladie. 


Cet espoir est cependant tempéré par le fait que les formes de tuberculose multirésistante restent une menace constante qui, si on la laisse se répandre, pourrait saper les améliorations régulières enregistrées au cours des 20 dernières années.


L’initiative Halte à la tuberculose lancée par l’Organisation mondiale de la Santé a permis de réaliser de grandes avancées, notamment en améliorant considérablement le traitement de la maladie.  Ces 15 dernières années, plus de 40 millions de personnes ont été soignées dans le cadre de cette initiative.  La prévalence et le taux de décès continuent de décliner, ce qui témoigne de l’efficacité de la détermination internationale à sauver des vies humaines.


Si nous ne faisons pas preuve de vigilance, ces progrès pourraient toutefois être réduits à néant.  Les fonds alloués à la mise en œuvre de l’initiative sont largement insuffisants, de même que ceux destinés à la recherche d’outils supplémentaires dont le besoin se fait pourtant cruellement sentir.  Faute de progrès continus dans la prévention, le diagnostic précoce et le traitement de la tuberculose, cette maladie fera 8 millions de morts d’ici à 2015, parmi lesquels un grand nombre de personnes vivant avec le VIH. 


Le traitement de la tuberculose n’est pas à la portée de tous ceux qui en ont besoin.  Environ un tiers des malades n’ont pas accès à un diagnostic fiable ni aux soins nécessaires.  Ces quelque 3 millions de personnes appartiennent pour la plupart à des groupes vulnérables et marginalisés, comme les habitants de taudis, les travailleurs migrants et les utilisateurs de drogues.


Il nous faut œuvrer de concert avec la société civile, le personnel de santé et les entreprises pour mettre fin à cette exclusion.  Au XXIe siècle, personne ne doit plus mourir de cette maladie curable. 


L’accès à des soins de santé de qualité est un droit fondamental.  À l’occasion de la Journée internationale de la tuberculose, j’appelle à la mise en œuvre universelle de l’initiative Halte à la tuberculose.  Cette démarche contribuera dans une large mesure à donner à chacun accès au diagnostic et au traitement, ce qui permettra à son tour de débarrasser la planète de l’une des maladies infectieuses les plus meurtrières pour l’humanité.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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