SG/SM/13465-DH/5048-OBV/969

L’ONU commémore la première Journée internationale pour le droit à la vérité des victimes de violations flagrantes des droits de l’homme

22/03/2011
Secrétaire généralSG/SM/13465
DH/5048
OBV/969
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L’ONU COMMÉMORE LA PREMIÈRE JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LE DROIT À LA VÉRITÉ

DES VICTIMES DE VIOLATIONS FLAGRANTES DES DROITS DE L’HOMME


On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignité des victimes, célébrée le 24 mars:


Voici 31 ans, jour pour jour, que Mgr Óscar Arnulfo Romero, ardent défenseur et militant des droits de l’homme en El Salvador, était assassiné dans l’église où il célébrait l’office.  L’intention des auteurs de cet assassinat était claire: faire taire un farouche opposant à la répression.


Aujourd’hui, en cette première Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignité des victimes, nous saluons le travail de Mgr Romero et de tous ceux qui, à travers le monde, défendent les droits de l’homme.


Toutes les victimes de violations flagrantes des droits de l’homme et leur famille ont le droit de savoir la vérité sur les circonstances de ces violations, les raisons pour lesquelles elles ont été commises et l’identité de leurs auteurs.


Le droit à la vérité est désormais expressément reconnu dans la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, qui est entrée en vigueur en décembre 2010.  Il est également reconnu dans plusieurs autres instruments internationaux, de même que dans des législations nationales, dans la jurisprudence et dans les résolutions d’organes intergouvernementaux.


La vérité permet aux victimes et à leurs proches de trouver résolution, de recouvrer leur dignité et d’obtenir ne serait-ce que quelque réparation pour les pertes subies.


Faire la lumière sur des violations permet également aux sociétés de contribuer à faire en sorte que celles-ci ne restent pas impunies.


Enfin la vérité, dont la recherche passe souvent par des enquêtes destinées à établir les faits et par le témoignage public des victimes et des coupables, peut se révéler cathartique en ce qu’elle aide les individus à écrire une histoire commune propre à faciliter la guérison et la réconciliation.


Alors que nous célébrons pour la première fois cette Journée internationale, saluons le rôle incontournable que joue la vérité dans la défense des droits de l’homme et engageons-nous à défendre le droit à la vérité dans l’accomplissement de notre mission universelle en faveur des droits de l’homme.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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