Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire Général de l’ONU: 9 novembre 2011
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POINT DE PRESSE QUOTIDIEN DU BUREAU DU PORTE-PAROLE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU: 9 NOVEMBRE 2011
(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)
Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Martin Nesirky, Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:
Conseil de sécurité
Le Secrétaire général a pris, ce matin, la parole lors d’une réunion publique du Conseil de sécurité portant sur la question de la situation des civils dans les conflits armés. Cette réunion était présidée par M. Aníbal António Cavaco Silva, le Président du Portugal, pays qui assure la présidence du Conseil de sécurité en ce mois d’octobre 2011.
Dans sa déclaration, le Secrétaire général a mis l’accent sur cinq priorités en matière de protection des civils: un meilleur respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire; le respect de ces normes par les acteurs non étatiques; avoir des Casques bleus proactifs, bien formés et bénéficiant des ressources appropriées et nécessaires à l’accomplissement de leur mission; l’amélioration de l’accès humanitaire aux populations vulnérables, et l’accroissement de l’obligation de rendre compte incombant aux parties.
Le Secrétaire général a ajouté que, si la protection des civils est essentielle, il ne faut pas perdre de vue qu’il est tout aussi important d’identifier et de résoudre les causes des conflits.
République démocratique du Congo
Un nouveau rapport de l’ONU fait état d’un nombre inquiétant de violations des droits de l’homme au cours de la période préélectorale que vit la République démocratique du Congo (RDC).
Le Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme a documenté 188 violations de ces droits de l’homme, liées au processus électoral, entre le 1er novembre de l’année dernière et le 30 septembre de cette année. Les violations portent le plus souvent atteinte à la liberté d’expression des individus, à leur intégrité physique et aux droits des personnes à la liberté et la sécurité. À cela il faut ajouter de nombreuses violations contre le droit des personnes à se réunir de manière pacifique.
La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mme Navi Pillay, a déclaré que le Gouvernement de la RDC, les dirigeants des partis politiques et leurs sympathisants doivent clairement indiquer que de tels actes ne seront pas tolérés, et qu’il n’y a aura aucune exception à cette règle de tolérance zéro, car ces actions mettent sérieusement en péril l’exercice du droit de vote.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo, M. Roger Meece, a ajouté qu’il incombe à tous les candidats, aux dirigeants politiques et à leurs partisans de faire tout leur possible pour garantir des conditions propices à des élections pacifiques, ouvertes et démocratiques.
Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité a entendu, hier, un exposé du Représentant spécial du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo, M. Roger Meece. Ensuite, dans une déclaration à la presse, les membres du Conseil ont réitéré leur appel à la tenue d’élections crédibles et pacifiques dans ce pays.
Médiation
Le Secrétaire général prendra la parole, cet après-midi, lors d’une réunion informelle de l’Assemblée générale sur le rôle de médiation des Nations Unies. M. Ban Ki-moon devrait déclarer qu’il est heureux de constater à quel point la communauté internationale parvient aujourd’hui à reconnaître la médiation comme un outil précieux pour la gestion et la résolution des conflits.
Le Secrétaire général mettra en évidence les progrès réalisés dans l’amélioration des capacités de médiation de l’ONU, ainsi que dans la mise en place, dans ce domaine, de partenariats efficaces avec les organisations régionales et la société civile.
Holocauste
Le Département de l’information des Nations Unies (DPI) et l’International Bar Association (Association internationale du barreau) marqueront, aujourd’hui, le soixante-cinquième anniversaire des procès de Nuremberg par l’organisation d’une table ronde intitulée « Justice et responsabilité après l’Holocauste ».
La discussion examinera l’échec des structures de la justice et de la magistrature dans l’Allemagne nazie et la manière dont la Cour pénale internationale (CPI) et d’autres juridictions peuvent, aujourd’hui, protéger les populations vulnérables. L’événement aura lieu, de 18 h 30 à 20 h 30, dans la salle du Conseil économique et social (ECOSOC) et est ouvert aux journalistes et aux médias.
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