Point de presse du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l'ONU: 15 août 2011

POINT DE PRESSE DU BUREAU DU PORTE-PAROLE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU: 15 AOÛT 2011

(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

Ci-dessous les principaux points évoqués par Farhan Haq, Porte-parole adjoint du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:

D éplacement du Secrétaire général

Le Secrétaire général de l’ONU est rentré à New York, hier soir, après avoir effectué un voyage au Japon et en République de Corée.  Dans la mesure du possible, le Secrétaire général a l’intention de prendre quelques jours de congé cette semaine.  Il s’est néanmoins rendu au Siège, ce matin, où il s’est entretenu avec ses conseillers principaux.

Le Secrétaire général a passé la journée de dimanche à visiter son village natal dans le comté d’Eumseong où il s’est entretenu avec un groupe de lycéens dans son ancien lycée de Chungju.  Le Secrétaire général a déclaré aux étudiants de son ancien lycée qu’ils jouissent d’une plus grande prospérité et sécurité et qu’ils ont plus d’opportunités que les jeunes de sa génération.  Il les a exhortés à s’engager dans la lutte contre la pauvreté, la faim, les changements climatiques et d’autres menaces.  Il s’est également recueilli devant la tombe de son père.

Kordofan méridional

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a publié, aujourd’hui, son rapport sur les allégations de violations du droit international perpétrées dans le Kordofan méridional, au Soudan.  Ce rapport couvre la période allant du 5 au 30 juin de cette année.

Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme indique que si des preuves étaient établies, les violations pourraient constituer des crimes contre l’humanité ou des crimes de guerre.  Les violations signalées comprennent notamment des exécutions extrajudiciaires, des arrestations arbitraires et des détentions illégales, des disparitions forcées, des attaques contre des civils, des pillages de demeures civiles et des destructions de propriétés, ainsi que des déplacements massifs de personnes.  Le rapport fait également état de bombardements aériens sur des zones civiles à Kadugli ainsi que dans d’autres parties du Kordofan méridional.

La Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Mme Navi Pillay, a lancé un appel pour engager une enquête indépendante, exhaustive et continue dans le but de tenir les auteurs responsables.  Elle s’est également dite préoccupée par la poursuite des violences au cours des six semaines qui ont suivi la parution du rapport, et a réclamé un accès sans entraves pour les moniteurs des droits de l’homme ainsi que pour tous les acteurs humanitaires.

Le rapport note également que l’ancienne Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) était traitée sans égards pour son statut d’organe de l’ONU.  Il fait état de nombreuses attaques et cas de harcèlements dont sont victimes les membres du personnel de l’ONU.

Syrie

L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) s’est dit gravement préoccupé par le nombre élevé de tirs perpétrés par les Forces de sécurité syriennes dans le camp de réfugiés palestiniens de Latakia, et dans les environs.

L’Office a reçu hier des informations communiquées par le camp signalant des tirs à partir de chars ou de navires.

L’UNRWA a condamné toute action qui mettrait en péril la vie des civils et a appelé les autorités syriennes à donner l’ordre à leurs troupes de faire preuve de la plus grande retenue, comme l’exige le droit international, et d’épargner les réfugiés palestiniens et tous les civils en général.

Programme alimentaire mondial

À la suite des informations faisant état de vols d’aliments destinés aux opérations de secours, le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué que son système de contrôle a constaté des vols dans ses stocks de nourriture.  Le PAM a précisé que chaque incident fera l’objet d’une enquête et que les auteurs de ces vols seront congédiés.

Le PAM a mis en place un système de suivi et de contrôle renforcé et rigoureux en Somalie.  Cependant, en raison des difficultés d’accès à une majorité du territoire, les lignes d’approvisionnement humanitaire demeurent extrêmement vulnérables aux pillages, aux attaques et aux diversions de la part de groupes armés.

Le PAM condamne toutes les parties qui profiteraient du désespoir des affamés en Somalie pour bloquer, attaquer ou divertir des secours humanitaires pour leur propre profit.

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