Point de presse du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l'ONU: 4 août 2011
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POINT DE PRESSE DU BUREAU DU PORTE-PAROLE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU: 4 AOÛT 2011
(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)
Ci-dessous les principaux points évoqués par Martin Nesirky, Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:
Somalie
Comme cela a été annoncé hier, trois nouvelles régions du sud de la Somalie ont basculé dans la famine.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) indique que, selon le Groupe d’évaluation de la sécurité alimentaire et de la nutrition, la famine pourrait rapidement s’étendre à d’autres régions du sud, faute d’une augmentation massive de la réponse humanitaire. Les organisations de secours indiquent qu’à ce stade, seulement 20% des 2,8 millions de personnes dans le besoin ont pu être prises en charge.
Le Coordonnateur humanitaire pour la Somalie, M. Mark Bowden, a appelé toutes les parties, au nom des principes humanitaires, à soutenir l’accroissement de l’aide.
Au moins 2,8 millions de personnes, dont 1,25 million d’enfants, ont un besoin critique d’aide dans le sud de la Somalie. La communauté humanitaire s’efforce de sécuriser et de faciliter l’accès vers les personnes touchées, dont la survie dépend de l’assistance internationale.
Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE)
Le PNUE a publié un rapport indiquant que la pollution, occasionnée par plus de cinq décennies d’exploitation pétrolière dans la région nigériane d’Ogoniland, a eu des effets beaucoup plus néfastes que prévu. Pour restaurer les écosystèmes et nettoyer l’eau, les terres et les criques, il faudrait engager l’opération de réparation des dégâts environnementaux causés par le pétrole la plus importante de l’histoire.
Le Directeur exécutif du PNUE, M. Achim Steiner, indique que l’industrie du pétrole a été un secteur clef de l’économie du Nigéria depuis des années. Mais le peuple nigérian en a « payé le prix », a-t-il estimé.
Il a souhaité que les conclusions du rapport permettront de mettre fin à l’impasse et serviront de base aux actions devant être entreprises pour relever les défis en matière de santé et de développement durable auxquels est confronté l’Ogoniland.
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