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Point de presse

Point de presse du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l'ONU: 31 mai 2011

31/05/2011
Communiqué de pressePoint de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

POINT DE PRESSE DU BUREAU DU PORTE-PAROLE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU: 31 MAI 2011


(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)


Ci-dessous, les principaux points évoqués par M. Martin Nesirky, Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:


Déplacement du Secrétaire général à Rome


Le Secrétaire général se rend ce soir à Rome, en Italie, où il séjournera jusqu’au 3 juin 2011.  Il rencontrera le Président de l’Italie, M. Giorgio Napolitano; le Premier Ministre, M. Silvio Berlusconi; et le Ministre des affaires étrangères, M. Franco Frattini.


Le Secrétaire général participera à des manifestations marquant le cent cinquantième anniversaire de l’unification italienne.  Il inaugurera une conférence de haut niveau intitulée « la Ville interethnique », une initiative soutenue par l’Alliance des civilisations, le Gouvernement italien, le Gouvernement canadien et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).


Yémen/Navi Pillay


La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mme Navi Pillay, a condamné l’utilisation accrue de la force contre des manifestants antigouvernementaux au Yémen.


Son Bureau a reçu des informations, qui n’ont pas encore été entièrement vérifiées, selon lesquelles plus de 50 personnes ont été tuées depuis dimanche à Taïz par l’armée yéménite, la Garde républicaine et d’autres éléments affiliés au Gouvernement, qui ont détruit le camp de manifestants de la place Horriya, en utilisant des canons à eau, des bulldozers et des balles réelles.


Mme Pillay a déclaré que de tels actes répréhensibles de violence et les attaques aveugles contre des civils non armés par les forces de sécurité devaient cesser immédiatement.  Elle a exhorté toutes les parties à cesser l’utilisation de la force et a rappelé que le Gouvernement à sa responsabilité de garantir que les droits de l’homme fondamentaux de ses citoyens soient protégés.



Conseil de sécurité


Le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, M. B. Lynn Pascoe, a présenté, ce matin devant le Conseil de sécurité, un exposésur la situation en Libye, faisant état des derniers développements sur le terrain et des efforts politiques menés à Addis-Abeba et à Deauville, la semaine dernière, par le Secrétaire général et son Envoyé spécial, M. Ilah Al-Khatib. 


Le Conseil de sécurité a ensuite tenu des consultations sur la Libye, avant celles qu’il a prévues sur le Soudan, avec des exposés du Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Alain Le Roy, et du Représentant spécial du Secrétaire général au Soudan, M. Haile Menkerios.


Après la présidence française, le Gabon assurera à partir de demain, la présidence tournante du Conseil.


Libye


À Tripoli, en Libye, le Coordonnateur humanitaire, M. Panos Moumtzis, a déclaré aujourd’hui aux médias que plus le conflit durait, plus les stocks de nourriture s’épuisaient.  Il s’agit, a-t-il dit, d’une question de semaines avant que le pays ne connaisse une situation critique.


Le Gouvernement de la Libye a indiqué que les stocks de nourriture et de médicaments étaient épuisés et ne pouvaient être reconstitués en raison des sanctions.  « Pour certains produits alimentaires, c’est une question de semaines, et pour d’autres, peut-être une question de mois », a expliqué M. Moumtzis.  « Ce qui est clair, c’est que cela ne peut continuer trop longtemps. »


Soudan


Au Soudan, les opérations humanitaires dans le sud sont en cours et se concentrent sur la localisation des personnes déplacées et la réponse aux besoins humanitaires essentiels.


Toutefois, l’ampleur des déplacements a mis à rude épreuve l’opération humanitaire, tandis que la situation des populations déplacées est préoccupante.  L’insécurité, le manque de réaction de la part des partenaires sur le terrain, les contraintes logistiques et une pénurie chronique de carburant ont limité l’accès des agents humanitaires à Agok et aux villages environnants.


Selon plusieurs sources, le nombre de personnes déplacées de la région d’Abyei avoisine les 60 000 personnes.


Pour sa part, le Programme alimentaire mondial (PAM), qui aidait 62 000 personnes avant le début des combats, a commencé à distribuer des vivres à quelque 6 000 nouvelles personnes déracinées.  Les déplacements interviennent au plus fort de la saison des semences.


Selon le PAM, si les gens ne sont pas en mesure de retourner dans leurs fermes, il y aura une pénurie alimentaire et le nombre des personnes ayant besoin d’une aide alimentaire pourrait grimper à 100 000.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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