Point de presse du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 2 mars 2011
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
POINT DE PRESSE DU BUREAU DU PORTE-PAROLE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU: 2 MARS 2011
(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)
Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Martin Nesirky, Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:
Libye
La Directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM), Mme Josette Sheeran, qui s’est rendue hier à la frontière entre la Tunisie et la Libye, a indiqué qu’il est évident que le monde doit intensifier son action pour prévenir une catastrophe en Libye.
Mme Sheeran appelle à un accès humanitaire sûr dans le pays, soulignant que la coupure de l’approvisionnement alimentaire ne doit pas être utilisée comme une arme. Aujourd’hui, la Directrice exécutive a eu une audience avec le Pape Benoît XVI sur la situation au cours de laquelle elle lui a fait un compte rendu de la crise en Libye.
Le PAM lance actuellement une opération d’urgence de près de 40 millions de dollars destinée à fournir une aide alimentaire à 2,7 millions de personnes en Libye, en Égypte et en Tunisie. Il prévoit également le lancement d’un programme de trois mois pour aider à consolider les filets de sécurité alimentaire de l’Égypte et de la Tunisie. Le PAM devrait en outre acheter des produits alimentaires de la région afin d’aider à s’assurer qu’après les troubles, la reprise pourrait démarrer immédiatement.
De leur côté, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) appellent d’urgence les gouvernements à procéder à une évacuation humanitaire massive des dizaines de milliers d’Égyptiens et autres ressortissants de pays tiers qui ont fui la Libye en direction de la Tunisie.
Plus de 75 000 personnes, principalement des ressortissants égyptiens, ont traversé la frontière libyenne pour se rendre en Tunisie depuis la fin du mois dernier. Quelque 40 000 autres attendent d’y entrer, et les organisations humanitaires s’inquiètent du problème de surpopulation à la frontière qui s’aggrave d’heure en heure.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel