SG/SM/13326-ENV/DEV/1176

Dans un message publié à l’occasion de l’Année internationale de la biodiversité, Ban Ki-moon appelle à redoubler d’efforts pour préserver la diversité biologique

20/12/2010
Secrétaire généralSG/SM/13326
ENV/DEV/1176
OBV/955
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DANS UN MESSAGE PUBLI É À L’OCCASION DE L’ANNÉE INTERNATIONALE DE LA BIODIVERSITÉ, BAN KI-MOON APPELLE À REDOUBLER D’EFFORTS POUR PRÉSERVER LA DIVERSITÉ BIOLOGIQUE


On trouvera, ci-après, le texte d’un message du Secrétaire général qui a été lu par le Secrétaire exécutif de la Convention sur la diversité biologique, M. Ahmed Djoghlaf, à la cérémonie de clôture de l’Année internationale de la biodiversité tenue à Kanazawa (Japon) le 18 décembre:


Lorsque j’ai inauguré l’Année internationale de la biodiversité, j’ai affirmé que le maintien du statu quo n’est plus une option si nous voulions laisser un héritage durable aux générations futures.  Tout au long de l’Année, des milliers d’événements organisés dans plusieurs dizaines de pays ont témoigné d’une volonté renouvelée de préserver la diversité biologique dont nous dépendons.


Avec pour slogan « Unis pour la biodiversité », le système des Nations Unies a souligné le rôle essentiel que joue la biodiversité dans la réduction de la pauvreté, le développement durable et la sécurité humaine.  Les décideurs semblent avoir entendu le message.  Au cours de la réunion de haut niveau que l’Assemblée générale a consacrée à la biodiversité en septembre 2010, les dirigeants du monde ont souligné la nécessité d’agir dès à présent pour préserver la vie sur la Terre.  Au Sommet sur la diversité biologique qui s’est tenu à Nagoya en novembre, les gouvernements ont adopté une nouvelle vision pour la biodiversité, approuvé les objectifs d’Aichi pour la biodiversité, qui orienteront les stratégies nationales ainsi que la coopération Sud-Sud, et adopté un plan d’action pour les villes et la diversité biologique.


L’Année internationale a également fait progresser l’action menée sur le plan juridique.  L’adoption du Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation constitue une avancée majeure.  Il en va de même pour le Protocole de Nagoya-Kuala Lumpur sur la responsabilité et la réparation au Protocole additionnel de Carthagène sur la prévention des risques biotechnologiques.


L’année 2010 s’est achevée sur un succès puisque les négociations de Cancún sur les changements climatiques ont abouti à un accord important sur le programme REDD plus qui prévoit les ressources financières nécessaires à sa mise en œuvre.  En favorisant la conservation et la gestion durable des forêts, nous pouvons non seulement atténuer les effets des changements climatiques et renforcer la résilience, mais aussi ralentir sensiblement l’accélération actuelle de la perte de biodiversité.


Le programme REDD plus s’inscrit dans une initiative plus large visant à établir des liens entre un certain nombre de préoccupations actuelles, notamment les changements climatiques, l’énergie, l’eau, l’alimentation et la démographie.  Le Groupe de haut niveau sur la viabilité de l’environnement mondial que j’ai constitué en août 2010, en prévision de la prochaine Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20) et d’autres débats internationaux accordera une attention particulière à la protection des écosystèmes, qui fait partie intégrante de l’équation.


Dans la perspective de l’Année internationale des forêts (2011) et de la Décennie des Nations Unies pour la diversité biologique (2011-2020), nous devons poursuivre et intensifier les efforts déployés cette année.  Continuons à travailler pour préserver la vie sur la Terre dans toute sa diversité, dans l’intérêt des générations présentes et futures.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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