La coopération Sud-Sud est une composante majeure des mesures internationales pour faire face aux défis du développement, déclare le Secrétaire général
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LA COOPÉRATION SUD-SUD EST UNE COMPOSANTE MAJEURE DES MESURES INTERNATIONALES POUR FAIRE FACE AUX DÉFIS DU DÉVELOPPEMENT, DÉCLARE LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud, le 19 décembre:
La Journée des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud est l’occasion d’attirer l’attention sur l’importante contribution des pays en développement au progrès général et d’encourager ces pays à collaborer entre eux en vue de faire reculer la faim, la pauvreté et les autres maux de nos sociétés.
Durant la décennie qui s’est écoulée depuis l’adoption des Objectifs du Millénaire pour le développement, nombre de pays ont accompli des progrès substantiels en matière de scolarisation, de réduction de la mortalité infantile et d’accès à une eau propre, et ont intensifié leurs programmes de lutte contre la malaria, le VIH/sida et d’autres maladies.
Il n’en reste pas moins que l’indice de pauvreté multidimensionnelle, lancé au début de l’année par le Programme des Nations Unies pour le développement, fait apparaître que 1,75 milliard de personnes habitant dans 104 pays ne parviennent toujours pas à satisfaire leurs besoins essentiels. Il n’est pas acceptable que le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde reste à un niveau aussi élevé, proche d’un milliard, et que plus d’un enfant âgé de moins de 5 ans sur quatre ne mange pas à sa faim dans les pays en développement. Les conséquences des changements climatiques, les crises humanitaires et les conflits armés ne font qu’aggraver la situation critique dans laquelle vit la population la plus pauvre et la plus vulnérable de la planète.
La coopération Sud-Sud est une composante majeure des mesures prises au niveau mondial pour faire face à ces problèmes. Les pays en développement qui mettent en commun leur savoir-faire, échangent des idées et coordonnent leurs programmes sont susceptibles d’obtenir de meilleurs résultats que ceux qu’ils auraient atteints en agissant de manière isolée. La récente Exposition mondiale sur le développement Sud-Sud organisée à Genève a montré combien la dynamique et les synergies découlant d’une telle coopération pouvaient être bénéfiques, notamment dans des domaines tels que l’accès à un emploi décent, la sécurité alimentaire, les changements climatiques, la santé et l’éducation.
À l’occasion de cette Journée des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud, prenons la résolution d’étendre ces réseaux de solidarité, sachant que nous nous rapprochons de 2015, l’échéance fixée pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement, et que nous devrons continuer à travailler bien au-delà à l’édification d’un monde qui soit plus sûr, plus prospère et plus équitable pour tous les humains.
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