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SG/SM/13180-DEV/2840-OBV/924

Le progrès nutritionnel suppose la réactivité du secteur agricole aux besoins alimentaires et une réponse efficace a la situation des moins de 2 ans, souligne Ban Ki-moon

13/10/2010
Secrétaire généralSG/SM/13180
DEV/2840
OBV/924
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LE PROGRÈS NUTRITIONNEL SUPPOSE LA RÉACTIVITÉ DU SECTEUR AGRICOLE AUX BESOINS ALIMENTAIRES

ET UNE RÉPONSE EFFICACE À LA SITUATION DES MOINS DE 2 ANS, SOULIGNE BAN KI-MOON


On trouvera, ci-après, le message du Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale de l’alimentation, le 16 octobre:


Pour bien des gens, aujourd’hui n’est pas la Journée mondiale de l’alimentation mais, comme tous les jours, la Journée de la sous-alimentation.  Bien que le nombre de personnes souffrant de la faim ait baissé par rapport au record de plus d’un milliard atteint l’an dernier, il est encore de 925 millions.  Tout nous prouve constamment que les systèmes alimentaires mondiaux opèrent dans un sens qui aggrave la précarité vivrière des membres les plus vulnérables de nos sociétés.


L’objectif du Millénaire relatif à la lutte contre la faim, qui veut que le nombre de personnes souffrant de la faim ait été réduit de moitié en 2015 au plus tard, est déterminant pour tous les autres.  Ceux qui ont faim ne peuvent briser les chaînes qui les maintiennent dans la pauvreté et sont plus exposés aux maladies contagieuses. Un enfant qui crie famine n’est pas en état de s’instruire, de croître et de s’épanouir.


Rien que cette année, le tremblement de terre d’Haïti, la sécheresse du Sahel et les inondations du Pakistan ont plongé des millions de personnes dans une famine qui risque de leur être fatale.  Les crises alimentaire et financière continuent de toucher les plus vulnérables. Le cours des denrées demeure volatil et a récemment atteint le niveau le plus haut de ces deux dernières années.


Le thème de cette année, « Unis contre la faim », rend compte en fait d’une évolution bienvenue: les gouvernements, les institutions intergouvernementales, les organismes régionaux et sous-régionaux, les entreprises et les associations sont de plus en plus nombreux à se mettre en partenariat pour résoudre les problèmes ensemble.  Leur point de vue s’élargit de plus en plus et couvre la stabilisation de l’offre de denrées, l’accessibilité des produits et l’optimisation de la diététique familiale.  Il s’étend aussi à toute la gamme des activités, qui va du petit cultivateur à l’écolière à la cantine. C’est ainsi qu’en temps de crise d’urgence l’aide alimentaire peut sauver des vies.


La grande question de ces derniers mois était celle du progrès nutritionnel: comment faire pour que telle personne puisse manger telle chose à tel moment?  La réponse est multiple car elle suppose la réactivité aux besoins alimentaires de l’agriculture et des régimes de protection sociale, et le ciblage des interventions sur les besoins nutritionnels des moins de 2 ans.


Que chacun adopte ce point de vue global et que tous agissent en partenaires, et nous pourrons faire reculer encore une fois l’horizon de la faim.  Tous unis contre la faim, nous sommes les garants de la santé alimentaire de tous les êtres humains.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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