En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/12849-OBV/870

Sans protection durable de notre Terre nourricière, il sera difficile de réduire la pauvreté et d’améliorer la santé des populations vulnérables, avertit Ban Ki-moon

20/04/2010
Secrétaire généralSG/SM/12849
OBV/870
ENV/DEV/1118
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

SANS PROTECTION DURABLE DE NOTRE TERRE NOURRICIÈRE, IL SERA DIFFICILE DE RÉDUIRE LA PAUVRETÉ

ET D’AMÉLIORER LA SANTÉ DES POPULATIONS VULNÉRABLES, AVERTIT BAN KI-MOON


On trouvera ci-après le texte intégral du message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, publié à l’occasion de la Journée internationale de la Terre nourricière, le 22 avril:


La Terre nourricière, qui est notre unique demeure, est exposée à des menaces.  Nous lui imposons de plus en plus des exigences démesurées, et elle montre ses limites.  Pendant toute l’histoire de l’humanité, nous avons dépendu de la générosité de la nature pour assurer notre subsistance, notre bien-être et notre développement.  Trop souvent, nous avons tiré parti du capital que constitue la nature sans le lui rendre. Nous commençons maintenant à entrevoir les conséquences de notre incapacité à préserver cet investissement.


Le changement climatique et l’appauvrissement de la couche d’ozone comptent parmi les exemples les plus criants. La diversité biologique, ou l’incroyable variété de la vie sur Terre qui nous permet d’exister, connaît un déclin rapide.  L’eau douce et les mers sont de plus en plus polluées; les sols s’appauvrissent et les ressources halieutiques, auparavant abondantes, se raréfient.


Les groupes de population les plus vulnérables dans le monde sont ceux qui pâtissent le plus des conséquences de notre gestion négligente : ceux qui vivent aux confins des déserts, les peuples autochtones, les paysans pauvres, les habitants des bidonvilles sordides des mégapoles du monde qui ne cessent de s’étendre.  Pour que ces populations puissent échapper au piège de la pauvreté et prospérer, elles ont besoin, à tout le moins, de terres fertiles, d’eau salubre et de systèmes d’assainissement adéquats.


La préservation de l’environnement grâce à une gestion avisée des richesses que nous offre la Terre est l’un des huit Objectifs du Millénaire pour le développement adoptés par les États Membres de l’ONU il y a 10 ans.  Le délai prévu pour atteindre ces objectifs a été fixé à 2015.  En septembre, j’organiserai un sommet à New York en vue de passer en revue les progrès accomplis vers les Objectifs du Millénaire et d’élaborer un programme d’action pratique, axé sur des résultats, assorti de mesures concrètes et soumis à des délais.  La protection de notre Terre nourricière doit faire partie intégrante de notre stratégie.


En l’absence d’une protection durable de l’environnement, nous aurons peu de chances d’atteindre les objectifs consistant à réduire la pauvreté et la faim et à améliorer la santé et les conditions de vie de la population.  Pour ces raisons et d’autres encore, l’Assemblée générale a décidé que la Journée internationale de la Terre nourricière serait célébrée chaque année, le 22 avril.  J’engage les gouvernements, les entreprises et les citoyens du monde à donner à notre Terre le respect et les soins qu’elle mérite. 


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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