Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 27 septembre 2010
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POINT DE PRESSE QUOTIDIEN DU BUREAU DU PORTE-PAROLE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU: 27 SEPTEMBRE 2010
(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)
Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Martin Nesirky, Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:
Construction de colonies de peuplement
Le Secrétaire général rappelle la déclaration du Quatuor de la semaine dernière, qui reflétait l’appel uni de la communauté internationale exhortant Israël à élargir sa politique de retenue en ce qui concerne ses colonies de peuplement. Il est déçu qu’aucune décision n’ait encore été prise en ce sens et préoccupé par les actes de provocation commis sur le terrain.
Le Secrétaire général réitère que les activités de colonisation dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, sont illégales au regard du droit international, et demande instamment à Israël d’honorer l’obligation de la Feuille de route de geler ses activités de colonisation. Il appuie les efforts entrepris en vue de trouver un moyen de poursuivre les pourparlers de paix dans un environnement favorable au progrès. C’est la seule façon de parvenir à un État palestinien viable, coexistant dans la paix avec un Israël en sécurité.
Myanmar
Le Secrétaire général a convoqué pour cet après-midi à 17 heures, une réunion de haut niveau du Groupe des amis sur le Myanmar, dans la salle de conférence 6 du bâtiment de la pelouse Nord (NLB). Cette réunion vise à examiner les derniers développements de la situation au Myanmar, au moment où le pays se dirige vers la tenue de ses premières élections depuis 20 ans.
À la suite de cette rencontre, vers 18 heures, le Secrétaire général doit s’adresser à la presse au premier étage du centre de presse du bâtiment de la pelouse Nord.
Conseil de sécurité
Le Secrétaire général s’est exprimé ce matin au Conseil de sécurité, au cours d’une séance consacrée au terrorisme. M. Ban a ainsi déclaré que si le terrorisme était aujourd'hui une tempête qui gagnait en intensité, la réaction internationale, elle, gagnait en puissance.
Au cours des cinq dernières années, a-t-il dit, les Nations Unies ont étendu leurs activités de lutte contre le terrorisme, en augmentant la coordination interagences et en renforçant les partenariats avec un large éventail d'organisations régionales et internationales.
Le Secrétaire général a par ailleurs noté la gravité de la situation dans la région Sahel-Maghreb et a exprimé sa détermination à travailler avec les dirigeants de la région en vue du renforcement des capacités des États en matière de contre-terrorisme. En Asie centrale, l'Organisation des Nations Unies travaille déjà au renforcement des capacités dans les domaines de l'application de la loi, de la justice pénale et de la coopération internationale.
Tempête en Haïti
Vendredi dernier, dans l’après-midi, de fortes pluies ont frappé Port-au-Prince, la capitale d'Haïti. Elles ont duré une demi-heure, faisant plusieurs morts et blessés, et causant des dégâts dans les camps mis en place pour les sinistrés du tremblement de terre qui a eu lieu en début d’année.
Depuis vendredi, leBureaude la coordination desaffaires humanitairesde l’ONU (OCHA)et la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) ont contribué à l'évaluation des dégâts et aidé les personnes qui ont été prises au piège, ou celles qui ont besoin d’une aide médicale.
OCHA indique qu’à l’heure actuelle, plus de 160 camps ont été identifiés comme sites ayant des besoins humanitaires. La plupart de ces sites sont en réalité des centres d’abris où l’on compte environ 11 000 familles ayant besoin d’une aide pour trouver des logements. Jusqu'à présent, un tiers de ces 11 000 personnes ont bénéficié d'une aide, en bâches et en tentes.
Selon OCHA, aucun besoin majeur en matière médicale et en nourriture n’a été recensé, et les réserves existantes dans le pays sont suffisantes pour satisfaire tous les besoins identifiés à ce jour. Mais les stocks d'urgence devront être reconstitués, précise-t-il.
Le Secrétaire général est attristé par la perte en vies humaines et par les dommages causés par la tempête. Il adresse ses plus sincères condoléances aux familles des victimes.
Ce week-end le Secrétaire général a publié une déclaration relative à cette tempête.
Darfour
Les Nations Unies, l'Union africaine et des représentants du Gouvernement soudanais se rencontreront, cet après midi, dans le cadre du Mécanisme tripartite de l’Opération hybride des Nations Unies et de l’Union africaine au Darfour (MINUAD). La délégation de l’ONU sera conduite par le Représentant spécial conjoint de l’UA et de l’ONU pour le Darfour, M. Ibrahim Gambari.
La réunion, qui doit se tenir de 15 à 17 heures dans la salle de conférence 7 du bâtiment de la pelouse Nord, portera essentiellement sur le processus de paix au Darfour et la sécurité des civils dans la région, particulièrement en ce qu'elle affecte des personnes déplacées.
Référendum au Soudan
La Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) a initié un certain nombre d'étapes préparatoires visant à appuyer au maximum le processus politique, afin d'aider le Gouvernement du Soudan à organiser le référendum de janvier 2011.
Cette initiative planifiée par la composante militaire de la MINUS a pour but de procéder à des exercices de répétition devant permettre de rationaliser les procédures nécessaires. Les répétitions incluront des procédures visant à fournir un soutien logistique limité au référendum, protéger les civils et déployer un soutien militaire en cas d'urgence.
L’opération « Swift shield » (« bouclier rapide ») est le premier de ces exercices de répétition. Elle sera menée dans les zones de Kadugli, d’Abyei, de Diffra et d’Agok, du 27 au 30 septembre 2010.
Représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie, M. Augustine Mahiga, a indiqué aux participants à une réunion du Groupe international de contact sur la Somalie que le Gouvernement fédéral de transition faisait face à deux défis pressants: la politique et la sécurité. Il a expliqué que pour répondre à ces défis, la communauté internationale devait aider le Gouvernement à faire des progrès dans le cadre du processus constitutionnel.
Si le processus politique doit tracer la voie à suivre, la sécurité reste la question clef, a-t-il dit, avant d’ajouter que la Mission de l'Union africaine en Somalie(AMISOM) continuait de jouer un rôle crucial à Mogadiscio, où elle assure la protection des institutions de transition et des installations essentielles.
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