Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 21 juillet 2010
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POINT DE PRESSE QUOTIDIEN DU BUREAU DU PORTE-PAROLE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU: 21 JUILLET 2010
(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)
Ci-dessous les principaux points évoqués par Martin Nesirky, Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:
Invité du Point de presse
L’invitédu Point de presse d’aujourd’hui était le Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire des Nations Unies pour la Somalie, M. Mark Bowden, qui a fait un exposé et une mise à jour sur l’évolution de la situation en Somalie.
Conseil de sécurité
Le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques des Nations Unies, M. B. Lynn Pascoe, a ouvert aujourd’hui la réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, en déclarant que la communauté internationale se trouve une fois de plus, à un moment critique dans l’effort visant à progresser vers de sérieuses négociations israélo-palestiniennes en vue de parvenir à la solution de deux États vivant côte à côte.
Il a noté que, depuis l’annonce israélienne de sa nouvelle politique sur la bande de Gaza, des aliments et autres biens de production et de consommation sont entrés à Gaza, où le volume des importations a augmenté de façon constante. Au cours des semaines récentes, une moyenne hebdomadaire de 780 camions sont entrés dans la bande de Gaza, soit une augmentation de 40% par rapport à la moyenne hebdomadaire qui prévalait, au cours de cette année 2010, avant l’annonce du Gouvernement israélien. « S’il s’agit ici de mesures positives permettant d’aller de l’avant, nous espérons qu’elles peuvent être renforcées, afin de faire face aux conditions déplorables qui prévalent dans la bande de Gaza », a-t-il souligné.
Prochainement, a indiqué M. Pascoe aux membres du Conseil, nous devrons travailler à amener les parties à engager des négociations directes, ceci sans délai, sur une base qui donne confiance et ouvre la possibilité de réels progrès sur les questions essentielles qui se posent sur le terrain. Nous devons nous assurer que le changement politique israélien à l’égard de Gaza est entièrement mis en œuvre et qu’il est suivi d’autres mesures.
Gaza
Demain, dans la bande de Gaza, des milliers d’enfants vont tenter de battre le record du monde du nombre de ballons de basket ayant rebondi simultanément. Cet événement fait partie des « Jeux d’été » organisés par l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), qui impliquent environ un quart de million d’enfants dans la bande de Gaza.
Dans un message vidéo enregistré spécialement pour cette tentative de record du monde, le Secrétaire général a félicité les enfants de Gaza pour leur participation à cet événement. « Vous montrez au monde que, si on vous en donne la possibilité, vous pouvez être numéro un », leur a-t-il dit. « J’ai la totale confiance que les enfants de Gaza battront ce record du monde. Grâce à leur extraordinaire détermination et à leur capacité de relever un défi, les enfants de Gaza sont capables de tout », a pour sa part déclaré le Directeur de l’UNRWA, John Ging.
Le Fonds des Nations Uniespourl’enfance (UNICEF)/Darfour
Le médiateur conjoint ONU/Union Africaine pour le Darfour, Djibril Bassolé, a publié une déclaration dans laquelle il indique que les pourparlers de paix de Doha, entre le Soudan et certains groupes rebelles du Darfour ont bien avancé. M. Bassolé décrit le processus en cours comme étant « inclusif », comprenant toutes les composantes de la société civile du Darfour, et notamment des déplacés et des réfugiés qui y participent de façon active et constructive. Cependant, les principaux groupes rebelles du Darfour que sont le Mouvement pour la justice et l’égalité (MJE) et le Mouvement de libération du Soudan/faction Abdel Wahid (MLS-AWN), ne participent pas aux pourparlers.
M. Bassolé a publié sa déclaration hier après une rencontre avec le Premier Vice-Président Soudanais, Salva Kiir Mayardit. Au cours de cette réunion, M. Bassolé, a dit avoir encouragé le Vice-Président Salva Kiir à aider les médiateurs à convaincre tous les groupes rebelles à intégrer les pourparlers. Il a également déclaré que les combats incessants au Darfour mettent en péril les chances d’une paix définitive et stable.
Darfour
Le Fonds des Nations Uniespourl’enfance (UNICEF) a confirmé aujourd’hui la signature d’un accord entre l’UNICEF et le groupe rebelle du Darfour, qu’est le Mouvement pour la justice et l’égalité (MJE). L’accord, décrit par l’UNICEF comme une première étape concrète vers un plan d’action détaillé, donne aux Nations Unies l’accès aux bases du MJE et stipule que le groupe rebelle ne recrute pas d’enfants comme soldats. L’accord donne en outre la possibilité à l’ONU de répondre plus efficacement aux violations graves commises contre les femmes et les enfants, et notamment les violences sexuelles.
L’UNICEF a déclaré à propos de cette signature que les négociations entre les deux parties avaient débuté à la mi-2008, avec un processus qui a impliqué l’ONU, l’Union africaine, le médiateur conjoint ONU/Union Africaine pour le Darfour, et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA). Cet accord a déjà été signé par le Gouvernement du Soudan, a précisé l’UNICEF.
Note aux correspondants à propos des remarques du Porte-parole sur la Cour pénale internationale
Nous souhaitons préciser que les États parties au Statut de Rome ont l’obligation de coopérer pleinement avec la Cour pénale internationale (CPI). En déclarant lors du Point de presse de la mi-journée qu’il appartient aux États parties au Statut de Rome de remplir leurs obligations « comme ils les perçoivent », le Porte-parole ne voulait pas dire qu’ils étaient libres de décider s’ils doivent ou non remplir leurs obligations ni qu’ils sont libres de décider ce que ces obligations impliquent pour eux.
Le droit exige qu’ils satisfassent à leurs obligations et c’est également le droit qui détermine en quoi consistent ces obligations.
L’intention du Porte-parole visait à faire comprendre qu’il ne lui appartenait pas, ni même au Secrétariat en général, de déterminer en quoi consistent ces obligations: c’est l’affaire des États parties au Statut de Rome et, en dernier ressort bien sûr, à la CPI elle-même.
Comme le Secrétaire général l’a dit précédemment, c’est aux États de déterminer ce qu’ils doivent faire pour coopérer avec la CPI, à la lumière des instruments juridiques qui leur sont applicables. Pour les États parties au Statut de Rome, il s’agit du Statut de Rome.
J’espère que ceci répond de manière claire et satisfaisante à la question.
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