En cours au Siège de l'ONU

Conférence de presse

Conférence de presse pour la publication du premier rapport conjoint de l’ONU, l’UA et l’OCDE sur la diversification économique de l’Afrique

11/10/2010
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE POUR LA PUBLICATION DU PREMIER RAPPORT CONJOINT DE L’ONU,

L’UA ET L’OCDE SUR LA DIVERSIFICATION ÉCONOMIQUE DE L’AFRIQUE


Une étude conjointe, intitulée « Diversification économique en Afrique: Examen de l’expérience de certains pays », a été présentée aujourd’hui au Siège de l’ONU à New York.


Fruit d’une collaboration inédite entre le Bureau du Conseiller spécial de l’ONU pour l’Afrique (OSAA), le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l’étude analyse les profils et stratégies de diversification de l’Afrique du Sud, de l’Angola, du Bénin, du Kenya et de la Tunisie.


La diversification de l’économie est essentielle pour stimuler le développement et la croissance en Afrique, a déclaré Cheick Sidi Diarra, Secrétaire général adjoint et Conseiller spécial du Secrétaire général pour l’Afrique (OSAA), au cours de la conférence de presse qu’il a donnée aux côtés des représentants du NEPAD et de l’OCDE.


Une diversification renforcée permettrait de réduire la dépendance des économies africaines aux ressources naturelles et de développer d’autres secteurs stratégiques comme les télécommunications, l’agriculture ou le tourisme.


En l’occurrence, a estimé M. Ibrahim Assane Mayaki, Directeur général du NEPAD, les nouveaux partenariats, y compris la coopération Sud-Sud, offrent à l’Afrique l’occasion d’élargir ses options économiques. 


Le secteur privé peut jouer un rôle clef dans l’innovation, la recherche, le développement et la production, a renchéri M. Eckhard Deutscher, Président du Comité d’aide au développement de l’OCDE, qui n’a pas oublié de souligner, dans ce cadre, l’importance de la bonne gouvernance, condition préalable à l’investissement.


L’impact des crises financière et économique mondiale sur les économies de plusieurs pays africains a révélé au grand jour une faiblesse liée à une trop grande dépendance à un petit nombre de produits d’exportation, avec leurs corollaires, les fluctuations des prix des matières premières ou les phénomènes météorologiques, comme les sécheresses et les inondations. 


L’étude analyse les profils et stratégies de diversification de cinq pays africains et montre que la Tunisie est l’un des meilleurs élèves en la matière. 


L’Afrique du Sud accélère la diversification de son économie, même si elle doit régler les problèmes liés au niveau de la qualification de sa main-d’oeuvre.  Le Kenya continue à enregistrer de grands progrès dans le développement de certains secteurs comme le tourisme et les télécommunications, alors que l’Angola connait toujours une croissance tirée par les revenus du pétrole.


Selon l’étude, le Bénin offre un cas d’école intéressant car pays dont l’économie dépend du coton, il jouit d’un environnement politique favorable et d’une bonne gouvernance pouvant mener au développement du secteur privé et à la diversification des investissements.


La parution de l’étude conjointe coïncide avec la publication par le Bureau pour l’Afrique de l’ONU, le NEPAD et l’OCDE d’une série de documents sur les investissements étrangers directs (IED) en Afrique, les infrastructures, la dette extérieure et l’aide publique au développement (APD). 


Notre coopération va contribuer à accélérer les efforts dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement, a conclu le Conseiller spécial de l’ONU pour l’Afrique. 


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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