L’ONU compte aujourd’hui « un chiffre sans précédent » de 13 680 policiers sur le terrain, indique sa Conseillère pour les questions de police, Ann-Marie Orler
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L’ONU COMPTE AUJOURD’HUI « UN CHIFFRE SANS PRÉCÉDENT » DE 13 680 POLICIERS SUR LE TERRAIN, INDIQUE SA CONSEILLÈRE POUR LES QUESTIONS DE POLICE, ANN-MARIE ORLER
13 680. C’est le nombre de policiers, sur les 17 407 autorisés, que l’ONU compte à ce jour, dans les 17 missions de maintien de la paix et de politique spéciale qu’elle a déployées à travers le monde. Ce chiffre a été révélé aujourd’hui par la Conseillère sur les questions de police, au cours d’une conférence de presse tenue au Siège de l’ONU à New York.
Nommée le 8 mars dernier, Ann-Marie Orler a précisé que ce chiffre « sans précédent » dans l’histoire de l’ONU, s’explique par le caractère central de la promotion de l’état de droit dans les environnements postconflit. La Division de la police, qui travaille en étroite collaboration avec l’Union européenne et l’Union africaine, a l’intention de développer, avec les États Membres et INTERPOL, un Plan d’action sur l’appui à la police des missions de maintien de la paix.
La Conseillère des questions de police s’est attardée sur la situation en Haïti où la Mission de l’ONU pour la stabilisation de ce pays (MINUSTAH) comptera bientôt 4 291 policiers. Après le Pakistan en 2007 au Libéria, le Bangladesh y a déployé une unité de police formée composée exclusivement de femmes.
L’ONU, a rappelé Ann-Marie Orler, a lancé l’« Initiative mondiale visant à recruter un plus grand nombre de policières » dont le but est de faire en sorte que les femmes représentent 20% des effectifs totaux des policiers au service de l’ONU, d’ici à 2014.
Le Bangladesh a aussi déployé des policières au Darfour où la Mission conjointe de l’ONU et de l’Union africaine (MINUAD) compte désormais 136 femmes policières venant également de la Gambie, du Ghana, de la Namibie, de la République-Unie de Tanzanie et du Zimbabwe. Des Pakistanaises et des Rwandaises sont attendues d’ici la fin de l’année.
Le but de l’« Initiative mondiale », a précisé Ann-Marie Orler, n’est pas seulement d’accroître le nombre de policières au service de l’ONU mais aussi d’accroître leur nombre dans les polices nationales. La Conseillère s’est donc félicitée de ce que le Libéria ait fixé le même taux de 20%.
Elle a aussi salué la décision du Gouvernement allemand d’investir une somme de 1,7 millions de dollars dans le développement pour l’ONU d’un module de formation aux enquêtes sur les crimes sexuels et fondés sur le sexe.
Ann-Marie Orler a conclu en indiquant que sa Division entend engager 3 500 policiers supplémentaires, en particulier des femmes et des francophones.
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