SG/T/2671

Activités du Secrétaire général en Suisse, les 20 et 21 avril 2009

12/05/2009
Secrétaire généralSG/T/2671
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ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL EN SUISSE, LES 20 ET 21 AVRIL 2009


(Adapté de l’anglais)


Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, est arrivé à Genève, en Suisse, lundi 20 avril dans la matinée.


M. Ban s’est exprimé devant la Conférence d’examen de Durban, à Genève, dont l’objectif était d’examiner les progrès et d’évaluer la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Durban.  Cette Déclaration a été adoptée lors de la Conférence mondiale contre le racisme, qui s’est tenue en 2001 à Durban, en Afrique du Sud.


Dans son discours, le Secrétaire général a souligné la nécessité de dépasser un passé qui nous divise pour aller vers un futur qui nous unit.  Il a exprimé sa crainte de voir la crise économique actuelle, si elle n’est pas prise en main de manière adéquate, évoluer vers une crise politique de grande envergure.  Dans de telles circonstances, les communautés déjà victimes de préjugés et d’exclusion pourraient bien s’aggraver encore, a-t-il dit.


Le Secrétaire général a déclaré que le Document final préparé pour la Conférence était soigneusement équilibré, qu’il traitait de questions essentielles et qu’il jetait les bases d’une action concrète dans le cadre d’une campagne mondiale en faveur de la justice pour les victimes du racisme dans le monde.


Notant que certaines nations n’avaient pas participé à la Conférence, le Secrétaire général a dit regretter profondément que certains aient choisi de rester à l’écart et il a espéré que cela ne serait que passager. 


Plus tard, s’adressant aux correspondants, le Secrétaire général a plaidé en faveur d’un effort conjoint dans la lutte contre le racisme.  « Nous devons travailler main dans la main pour arriver à un programme d’action constructif et substantiel de lutte contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée », a-t-il dit.   « Voir une division là où on aurait dû avoir une unité fait mal », a-t-il poursuivi.  « Le racisme est vraiment une question mondiale et nous devons en débattre au niveau global, quelle que soit notre sensibilité et la difficulté. »


Le Secrétaire général a souligné le travail accompli par les États Membres pour aboutir à une position commune.  « Nous arrivons de loin dans ce processus très délicat et sensible.  J’apprécie vraiment et salue la souplesse et le sens du compromis dont ont fait preuve de nombreux États Membres, ce qui a été très utile dans ce processus. (…) Ce n’est pas la fin du processus, mais juste le début. »


Répondant à des questions concernant la déclaration faite en séance plénière par le Président de la République islamique d’Iran, M. Mahmoud Ahmadinejad, le Secrétaire général a jugé « déplorable » que cette enceinte ait été « utilisée pour accuser, diviser voire provoquer », réaffirmant ainsi une précédente déclaration où il trouvait regrettable que le Président iranien n’ait pas tenu compte de son appel en faveur d’un avenir dans l’unité.


« Lors d’un entretien que j’ai eu avec lui auparavant, j’ai souligné l’importance de la Conférence pour mobiliser la volonté de la communauté internationale en faveur de la cause commune de la lutte contre le racisme », a-t-il souligné.  « J’ai en outre insisté sur la nécessité de regarder vers l’avenir et non vers un passé de divisions.  À cet égard, j’ai rappelé au Président que l’Assemblée générale de l’ONU avait adopté plusieurs résolutions pour, d’une part, révoquer l’équation du sionisme et du racisme et d’autre part, réaffirmer la réalité historique de l’Holocauste. » (cf. communiqué de presse paru sous la cote SG/SM/12193).


Le Secrétaire général a eu des entretiens bilatéraux, ce jour-là, avec le Président Mahmoud Ahmadinejad et la Ministre des affaires étrangères de l’Afrique du Sud, Mme Nkosazana C. Dlamini Zuma.  Avec cette dernière, il a discuté de la Conférence d’examen de Durban, des questions humanitaires au Darfour, de la République démocratique du Congo (RDC), de la Somalie et du Burundi.  Il a aussi rencontré le Ministre des affaires étrangères de la Norvège, M. Jonas Gahr Støre.


Le Secrétaire général est parti pour Malte tôt mardi 21 avril.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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