En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/12612-OBV/831-FEM/1767

Malgré d’importants progrès dans de nombreux pays, la violence contre les femmes perdure et compromet le développement, rappelle M. Ban Ki-moon

19/11/2009
Secrétaire généralSG/SM/12612
OBV/831
FEM/1767
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

MALGRÉ D’IMPORTANTS PROGRÈS DANS DE NOMBREUX PAYS, LA VIOLENCE CONTRE LES FEMMES PERDURE ET COMPROMET LE DÉVELOPPEMENT, RAPPELLE M. BAN KI-MOON


On trouvera, ci-après, le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre:


Au cours des 10 années qui se sont écoulées depuis que l’Assemblée générale a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le cercle de ceux qui agissent s’est élargi.  De plus en plus de groupes et de personnes, y compris des hommes et des garçons, participent aux efforts visant à prévenir et combattre cette violation odieuse des droits fondamentaux des femmes.  D’importants progrès ont aussi été réalisés au niveau national, de nombreux pays ayant adopté des dispositions législatives et d’ambitieux plans d’action.


Toutefois, il reste encore beaucoup à faire.  Dans tous les pays, des femmes et des filles continuent d’endurer des souffrances terribles du fait de la violence.  Cette violence compromet le développement, engendre l’instabilité et rend plus difficile l’instauration de la paix.  Nous devons exiger que les responsables de ces violations répondent de leurs actes et prendre des mesures concrètes pour mettre fin à l’impunité dont ils bénéficient. Nous devons écouter et aider les victimes qui survivent.


Notre objectif est clair: mettre fin à ces crimes inexcusables, qu’il s’agisse du recours au viol comme arme de guerre, de la violence domestique, de la traite à des fins d’exploitation sexuelle, des crimes dits d’« honneur » ou des mutilations génitales féminines.  Nous devons nous attaquer aux causes profondes de cette violence en éliminant la discrimination et en changeant les mentalités qui la perpétuent.


La campagne « Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes » que j’ai lancée l’année dernière suscite une action enthousiaste dans l’ensemble du système des Nations Unies.  Cette campagne engage tous les pays à mettre en place, d’ici à 2015, une législation solide, des plans d’action multisectoriels, des mesures préventives, des mécanismes de collecte de données et des opérations systématiques pour combattre la violence sexuelle dans les situations de conflit.  J’invite les gouvernements, les organisations et les particuliers à y participer à nos côtés.  J’ai également lancé un réseau de leaders hommes pour renforcer nos activités de plaidoyer.


L’appui de l’Assemblée générale des Nations Unies en faveur de la création d’une nouvelle entité chargée de promouvoir l’égalité des sexes donnera également une impulsion à nos travaux.  Cette nouvelle entité œuvrera pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et veillera à ce que le système des Nations Unies lui-même assume ses responsabilités en appuyant les initiatives visant à éliminer la discrimination et la violence contre les femmes.


Dans le monde entier, les femmes sont le ciment qui unit les familles, les communautés et les nations.  En cette journée internationale, réaffirmons notre volonté de défendre leurs droits fondamentaux et engageons-nous à consacrer davantage de ressources pour lutter contre les violences horribles qui leur sont faites et à tout faire pour y mettre fin une fois pour toutes.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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