La sensibilisation et l’appui financier à l’exercice du droit des femmes aux soins de santé procréative peuvent faire la différence entre la vie et la mort, déclare le Secrétaire général
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LA SENSIBILISATION ET L’APPUI FINANCIER À L’EXERCICE DU DROIT DES FEMMES AUX SOINS DE SANTÉ PROCRÉATIVE
PEUVENT FAIRE LA DIFFÉRENCE ENTRE LA VIE ET LA MORT, DÉCLARE LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
On trouvera ci-après le texte de l’allocution prononcée par le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, lors du gala en faveur de la santé et de la dignité des femmes, organisé par l’organisation Americans for UNFPA, le 8 octobre:
Ce gala se tient à cause des personnes qui sont honorées aujourd’hui, et je tiens à les féliciter. Chacune d’elles a fait preuve d’un engagement sans faille en faveur des droits et de la santé en matière de procréation. Il s’agit là d’objectifs majeurs de l’Organisation des Nations Unies, et vous êtes nos partenaires privilégiés.
Je tiens aussi à remercier tous les membres de l’organisation Americans for UNFPA. Vous êtes tous des défenseurs des femmes. Vous savez le rôle déterminant que les femmes jouent pour la santé, le développement et la prospérité dans toute société et, par votre action, vous donnez un sens à cette réalité.
Vous avez soutenu le FNUAP, que la conjoncture soit bonne ou mauvaise. Les ressources que vous mobilisez sauvent la vie. Votre soutien moral et politique est tout aussi primordial.
Tout le monde ne comprend pas le FNUAP comme nous. Nous savons que le Fonds contribue à éviter des tragédies, notamment les décès inutiles pendant l’accouchement. Nous savons que sans le FNUAP, de nombreuses femmes souffrant de la fistule seraient victimes d’ostracisme pour la vie – voire pire. Nous savons que le FNUAP fournit les services de santé procréative qui devraient être accessible à tous.
Malheureusement, il existe des personnes qui ne mesurent pas entièrement l’importance de ce travail. Et c’est là que votre action de sensibilisation s’impose. Vous œuvrez pour la satisfaction des besoins des femmes qui n’ont pas le pouvoir de se défendre.
La grossesse et l’accouchement s’accompagnent de dangers. Même lorsqu’une femme a accès aux meilleurs services possibles, rien ne garantit qu’elle aura un accouchement facile, sans complications. Mais elle et son bébé ont beaucoup, beaucoup plus de chances de survivre. En Suède, moins d’une femme sur 17 000 meurt pendant l’accouchement alors qu’en Sierra Leone, la proportion est d’une femme sur huit.
La différence tient aux soins qu’elle reçoit. La différence tient à la priorité accordée à sa santé. La différence entre la vie et la mort, c’est vous tous ici présents ce soir, vous qui œuvrez en faveur du droit des femmes aux soins de santé procréative et qui joignez à vos appels un concours financier.
Je tiens donc à vous remercier sincèrement au nom du FNUAP et de tout le système des Nations Unies.
Nous savons que toute société a une obligation morale d’assurer la santé des femmes.
Nous savons que si les femmes ne sont pas en bonne santé, nous ne réaliserons jamais les objectifs du Millénaire pour le développement – en particulier pour ce qui est de réduire la mortalité maternelle, l’objectif qui a connu le moins de progrès. Améliorer la santé maternelle, c’est améliorer les systèmes nationaux de santé, ce dont bénéficiera toute la population.
Enfin, nous savons qu’ensemble nous pouvons mettre fin aux décès inutiles, donner des moyens d’action aux femmes et jeter les bases d’un meilleur avenir pour tous.
En tenant nos promesses à l’égard des femmes, nous créerons un meilleur avenir pour le monde entier.
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