Journée internationale de prévention des catastrophes: Ban Ki-moon appelle les gouvernements et les urbanistes à revoir la sécurité des hôpitaux
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JOURNÉE INTERNATIONALE DE PRÉVENTION DES CATASTROPHES: BAN KI-MOON APPELLE
LES GOUVERNEMENTS ET LES URBANISTES À REVOIR LA SÉCURITÉ DES HÔPITAUX
Vous trouverez ci-dessous le texte du message du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale de prévention des catastrophes, le 14 octobre:
Outre leur importance pratique, les hôpitaux et les établissements de santé publique ont également une grande valeur symbolique en tant que biens publics. Il est essentiel de les mettre à l’abri des catastrophes. C’est pourquoi, à l’occasion de la Journée internationale de prévention des catastrophes, la Stratégie internationale de prévention des catastrophes de l’Organisation des Nations Unies, l’Organisation mondiale de la Santé et la Banque mondiale, mettent en avant le thème de la campagne mondiale pour la prévention des catastrophes : « Des hôpitaux à l’abri des catastrophes ».
Lorsqu’une catastrophe survient, les hôpitaux sont d’une importance capitale. Ils deviennent littéralement le centre vital de la collectivité. S’ils sont gravement endommagés, les efforts déployés pour sauver des vies humaines ont beaucoup moins de chance d’aboutir. Vu l’augmentation des catastrophes climatiques, il importe au plus haut point de faire en sorte que les établissements de santé publique soient prêts à faire face aux situations d’urgence et à fournir les soins qui permettent de sauver ces vies. C’est en particulier le cas des pays où un système de santé insuffisant peine déjà à répondre aux besoins de la population en temps normal. Au Burkina Faso, une inondation a obligé le personnel du principal hôpital de la capitale à évacuer les patients. En Indonésie, lors du tremblement de terre de Sumatra, l’effondrement d’un hôpital a alourdi le bilan des décès. À L’Aquila, en Italie, l’écroulement d’un hôpital tout neuf nous a tristement rappelé que les systèmes de santé des pays riches n’étaient pas à l’abri.
La campagne « Des hôpitaux à l’abri des catastrophes » invite les autorités à prendre des mesures concrètes pour rendre plus sûrs les établissements de santé publique. Par exemple, l’Index de sûreté des hôpitaux, liste d’éléments permettant d’évaluer l’état de préparation aux catastrophes, a été utilisé dans de nombreux établissements d’Amérique latine et d’ailleurs, notamment en Oman, au Soudan et au Tadjikistan.
J’appelle les gouvernements et tous les décideurs, y compris les urbanistes, à revoir la sécurité des hôpitaux. Les établissements de santé publique doivent être mieux préparés à résister aux imprévus. Ils doivent être conçus, construits et entretenus de manière à mieux protéger la santé du personnel hospitalier et des patients en cas de catastrophe. Le prix à payer pour mettre les hôpitaux à l’abri des catastrophes n’est pas très élevé. L’hôpital le plus coûteux est celui qui ne peut remplir sa mission.
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